L'organisation Sea Sheperd lance une traque des braconniers de tortues à Mayotte, à l'occasion de la journée mondiale de l'océan, avec l'aide des habitants de l'archipel. Espèces pourtant protégées, elles sont tuées pour alimenter un commerce illégal.
Plusieurs centaines de tortues marines seraient tuées à Mayotte chaque année à cause du braconnage, selon l'organisation Sea Sheperd. Les tortues vertes et les tortues imbriquées, aussi appelées carettes, sont particulièrement exposées. Ces espèces protégées sont massacrées lorsqu'elles remontent sur les plages mahoraises pour y pondre leurs oeufs, lors des 4000 "montées" comptabilisées chaque année à Mayotte.
Leur chair est ensuite revendue sur le marché noir. "Le braconnage de tortues à Mayotte ne répond en rien à un problème de subsistance", explique pourtant Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, dans un communiqué.
Ils font ainsi appel à la solidarité des Mahorais et au volontariat pour protéger ces animaux menacés. Des habitants du village de Mtasmoudou, dans le sud-est de la Grande Terre, se joignent aux patrouilles explique ainsi la présidente de Sea Sheperd France : "Ils n'ont pour la plupart ni l'eau ni l'électricité. Pour certains, ils n'ont même pas leurs papiers et pourtant, ils viennent patrouiller avec nous toute la nuit bénévolement, pour protéger les tortues et ramasser les déchets sur les plages au petit matin".
Le confinement a accentué davatange la vulnérabilité des tortues à Mayotte car les opérations de protection n'ont pas pu se tenir. Depuis 2017, Sea Sheperd organise à Mayotte les opérations Nyamba pour aider à la protection des tortues. Mais en raison de la prolongation des mesures sanitaires à Mayotte, l'organisation a également dû annuler l'action prévue en juillet. "Nos équipes ont hâte de revenir sur l'île et de reprendre les patrouilles", D'ici là, on espère que la récompense aidera à enrayer le braconnage"
Leur chair est ensuite revendue sur le marché noir. "Le braconnage de tortues à Mayotte ne répond en rien à un problème de subsistance", explique pourtant Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, dans un communiqué.
La viande se revend au marché noir jusqu'à 60 euros le kilo et pour l'essentiel, elle est consommée par des Mahorais aisés, parfois très haut placés. Si ces massacres restent jusqu'ici largement impunis, c'est parce que le problème n'est pas pris au sérieux par les autorités locales. Il faut que ça change.
Patrouilles et récompenses
Pour lutter contre ce braconnage, Sea Sheperd lance un système de récompense pour toute personne qui pourrait fournir des informations : 5000 euros pour des éléments sur les commanditaires, 2000 euros pour des indications sur ceux qui tuent les tortues et enfin 1000 euros pour les personnes qui permettraient d'identifier ceux qui consomment la chair des reptiles.Ils font ainsi appel à la solidarité des Mahorais et au volontariat pour protéger ces animaux menacés. Des habitants du village de Mtasmoudou, dans le sud-est de la Grande Terre, se joignent aux patrouilles explique ainsi la présidente de Sea Sheperd France : "Ils n'ont pour la plupart ni l'eau ni l'électricité. Pour certains, ils n'ont même pas leurs papiers et pourtant, ils viennent patrouiller avec nous toute la nuit bénévolement, pour protéger les tortues et ramasser les déchets sur les plages au petit matin".
Le confinement a accentué davatange la vulnérabilité des tortues à Mayotte car les opérations de protection n'ont pas pu se tenir. Depuis 2017, Sea Sheperd organise à Mayotte les opérations Nyamba pour aider à la protection des tortues. Mais en raison de la prolongation des mesures sanitaires à Mayotte, l'organisation a également dû annuler l'action prévue en juillet. "Nos équipes ont hâte de revenir sur l'île et de reprendre les patrouilles", D'ici là, on espère que la récompense aidera à enrayer le braconnage"