Le lancement prévu mardi du satellite d'observation militaire français CSO-1 (Composante spatiale optique), a été reporté à mercredi en raison de vents d'altitude défavorables au-dessus du Centre spatial guyanais de Kourou, a annoncé Arianespace.
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"Les vents d'altitude ne sont pas favorables" et "nous allons vers un report à J+1", a déclaré Stéphane Israël, PDG d'Arianespace, devant la salle de contrôle Jupiter du centre spatial.
"La nouvelle tentative aura lieu demain", a-t-il ajouté, soulignant que "ce sont des choses qui arrivent sur nos trois lanceurs". Ce lancement au profit de la direction générale de l'Armement (DGA) et du Centre national d'études spatiales (CNES) était initialement prévu mardi à 16H37 GMT (13H37
heure de Kourou) depuis la Guyane française.
nouvelle génération d'une durée de vie de dix ans, destinée à remplacer les actuels satellites d'observation militaires français Helios 2A et 2B.
Ce nouveau système CSO promet d'améliorer la qualité des images, le nombre de prises de vues -- avec une capacité de 800 images par jour --, la disponibilité et la précision de la géolocalisation.
La Loi de programmation militaire française 2019-2025 prévoit un budget de 3,6 milliards d'euros pour le spatial, qui serviront à financer le renouvellement des satellites d'observation (CSO) et de communication (Syracuse IV), le déploiement de trois satellites d'écoute électromagnétique (CERES) ainsi que la modernisation du radar de surveillance spatiale GRAVES.
Le président français Emmanuel Macron a par ailleurs annoncé son intention de doter l'an prochain la France d'"une stratégie spatiale de défense".
"La nouvelle tentative aura lieu demain", a-t-il ajouté, soulignant que "ce sont des choses qui arrivent sur nos trois lanceurs". Ce lancement au profit de la direction générale de l'Armement (DGA) et du Centre national d'études spatiales (CNES) était initialement prévu mardi à 16H37 GMT (13H37
heure de Kourou) depuis la Guyane française.
Onzième et dernier lancement de l'année
S'il a bien lieu dans les prochains jours, il s'agira du onzième et dernier lancement de l'année pour la société européenne Arianespace. Le satellite CSO-1, qui fournira des images optique et infra rouge très haute résolution, sera rejoint par deux autres en 2020 puis en 2021 pour former une constellationnouvelle génération d'une durée de vie de dix ans, destinée à remplacer les actuels satellites d'observation militaires français Helios 2A et 2B.
Ce nouveau système CSO promet d'améliorer la qualité des images, le nombre de prises de vues -- avec une capacité de 800 images par jour --, la disponibilité et la précision de la géolocalisation.
Stratégie spatiale de défense
Deux des satellites CSO accompliront des missions de reconnaissance à 800 km d'altitude. Un autre mènera des missions d'identification, à 480 km d'altitude. Ils renforceront ainsi les capacités françaises en matière de renseignement spatial et d'appui aux opérations militaires.La Loi de programmation militaire française 2019-2025 prévoit un budget de 3,6 milliards d'euros pour le spatial, qui serviront à financer le renouvellement des satellites d'observation (CSO) et de communication (Syracuse IV), le déploiement de trois satellites d'écoute électromagnétique (CERES) ainsi que la modernisation du radar de surveillance spatiale GRAVES.
Le président français Emmanuel Macron a par ailleurs annoncé son intention de doter l'an prochain la France d'"une stratégie spatiale de défense".