Après un confinement chez ses grands-parents à Bordeaux, la judokate tahitienne Krystal Garcia est de retour à l’INSEP à Paris où elle a repris l’entraînement. Son objectif : les Jeux Olympiques 2024 et des études universitaires pour devenir douanière.
"Une semaine après le début du confinement, j’ai eu mes premiers symptômes du coronavirus. Après un test sérologique, j’ai été diagnostiquée positive. Aujourd’hui, je m’entraîne à l’écart du groupe France. Ça doit durer une dizaine de jours".
Malgré cette nouvelle, Krystal reste positive. Elle se sent bien et ne ressent plus de symptômes. La judokate tahitienne, 18 ans, est de retour à l’Institut National du Sport, de l’Expertise et des Compétences (INSEP) après un confinement chez ses grands-parents, à Bordeaux. Au programme du jour : tirage épaule, développé couché, et squat, une séance individuelle de musculation avec son entraîneur Gilles Bonhomme.
C’est au Vénus Dojo Tahiti que Krystal débute le judo à l’âge de sept ans. À 14 ans, elle rejoint le Pôle France de Talence et signe au club de Dojo Béglais. À 16 ans, l’adolescente intègre l’INSEP, l’US Orléans et le très haut niveau.
"Lorsque j’ai débarqué à Paris, je ne connaissais personne et j’ai dû m’adapter. Les filles que j’ai rencontrées à mes débuts sont toujours mes amis aujourd’hui". Même à plus de dix-huit mille kilomètres de chez elle, Krystal vit bien la distance : "je vois du monde toute la semaine et j’aime ma solitude le week-end, ça me permet de réfléchir et de me retrouver un peu avec moi-même" raconte l’athlète.
Ses succès, Krystal les dédient à son île natale, la Polynésie. La Tahitienne reçoit beaucoup de messages de soutien sur les réseaux sociaux. Des petits mots touchants de ses amis, de compatriotes tahitiens mais surtout de ses parents, ses messages préférés.
Lucie Decause et Gévrise Emane sont ses modèles. Comme Krystal, Lucie est métisse et a quitté la Guyane très tôt. "Elle a un parcours assez admirable et a été l’un de mes entraineurs lors de mes stages en équipe de France", raconte la jeune Tahitienne.
Le rêve absolu de Krystal, décrocher une médaille d’or aux Jeux Olympiques 2024 à Paris. En attendant, la Tahitienne s’entraîne dur et n’en oublie pas ses études.
"Petite, j’avais un petit chien qui s’appelait Sacha. Mais aujourd’hui j’en veux un grand", raconte-t-elle en riant. Ses parents en possèdent trois. Ce qui l’attire dans le métier de douanier c’est : "fouiller et porter la tenue de douaniers" confie-t-elle. Pour arriver à cet objectif, la judokate a décidé de poursuivre ses études à l’université.
Son petit secret pour se donner de la force, des colliers en coquillage traditionnels polynésiens qu’elle arbore dans sa chambre. Des bijoux reçus en cadeau lors de son départ pour la France hexagonale. Une tradition ancestrale à Tahiti. Pour le reste, un sublime et discret tatouage de Tahiti sur le bras, preuve de l’attachement qu’elle porte à ses origines.
Le reportage de Massiré Correa, Mohamed Errami et Jean-Yves Pautrat :
Malgré cette nouvelle, Krystal reste positive. Elle se sent bien et ne ressent plus de symptômes. La judokate tahitienne, 18 ans, est de retour à l’Institut National du Sport, de l’Expertise et des Compétences (INSEP) après un confinement chez ses grands-parents, à Bordeaux. Au programme du jour : tirage épaule, développé couché, et squat, une séance individuelle de musculation avec son entraîneur Gilles Bonhomme.
Un grand espoir français
Krystal Garcia, c’est un visage d’ange et une carrure impressionnante. Un mètre soixante-dix-neuf pour quatre-vingt-un kilos, la jeune femme est plutôt timide et réservée.C’est au Vénus Dojo Tahiti que Krystal débute le judo à l’âge de sept ans. À 14 ans, elle rejoint le Pôle France de Talence et signe au club de Dojo Béglais. À 16 ans, l’adolescente intègre l’INSEP, l’US Orléans et le très haut niveau.
"Lorsque j’ai débarqué à Paris, je ne connaissais personne et j’ai dû m’adapter. Les filles que j’ai rencontrées à mes débuts sont toujours mes amis aujourd’hui". Même à plus de dix-huit mille kilomètres de chez elle, Krystal vit bien la distance : "je vois du monde toute la semaine et j’aime ma solitude le week-end, ça me permet de réfléchir et de me retrouver un peu avec moi-même" raconte l’athlète.
Un palmarès déjà bien fourni
Malgré son jeune âge, le CV de Krystal impressionne. En seulement deux ans, elle décroche la médaille d'argent au tournoi de France cadet. Termine cinquième en Coupe d’Europe à Berlin et septième au Festival Olympique de la Jeunesse Européenne (FOJE), les Jeux Olympiques pour les 14-18 ans.Ses succès, Krystal les dédient à son île natale, la Polynésie. La Tahitienne reçoit beaucoup de messages de soutien sur les réseaux sociaux. Des petits mots touchants de ses amis, de compatriotes tahitiens mais surtout de ses parents, ses messages préférés.
Lucie Decause et Gévrise Emane sont ses modèles. Comme Krystal, Lucie est métisse et a quitté la Guyane très tôt. "Elle a un parcours assez admirable et a été l’un de mes entraineurs lors de mes stages en équipe de France", raconte la jeune Tahitienne.
Le rêve absolu de Krystal, décrocher une médaille d’or aux Jeux Olympiques 2024 à Paris. En attendant, la Tahitienne s’entraîne dur et n’en oublie pas ses études.
Douanière : un métier qu’elle admire
"Petite, j’avais un petit chien qui s’appelait Sacha. Mais aujourd’hui j’en veux un grand", raconte-t-elle en riant. Ses parents en possèdent trois. Ce qui l’attire dans le métier de douanier c’est : "fouiller et porter la tenue de douaniers" confie-t-elle. Pour arriver à cet objectif, la judokate a décidé de poursuivre ses études à l’université.Son petit secret pour se donner de la force, des colliers en coquillage traditionnels polynésiens qu’elle arbore dans sa chambre. Des bijoux reçus en cadeau lors de son départ pour la France hexagonale. Une tradition ancestrale à Tahiti. Pour le reste, un sublime et discret tatouage de Tahiti sur le bras, preuve de l’attachement qu’elle porte à ses origines.
Le reportage de Massiré Correa, Mohamed Errami et Jean-Yves Pautrat :