L'État participe à un plan de sauvetage de la compagnie aérienne Corsair mené par un consortium d'investisseurs ultramarins

Le ministère des Outre-mer et le ministère des Transports annoncent dans un communiqué joint un "plan de soutien important" à la compagnie aérienne Corsair, spécialiste de la desserte des Outre-mer. La compagnie en difficulté va être reprise par un consortium d'investisseurs ultramarins.
L'État va accompagner un plan de reprise de la compagnie aérienne Corsair en lui accordant des prêts pour répondre à ses difficultés financières et garantir la pérennité de plus de 1.000 emplois, a annoncé jeudi le gouvernement.

Cette reprise permettra de garantir l’avenir de la compagnie, la pérennité de ses plus de 1 000 emplois et la concurrence sur le marché de la desserte des territoires d’Outre-Mer au bénéfice des consommateurs hexagonaux et ultramarins.

Communiqué du gouvernement


"Nous ne laissons pas tomber nos compagnies aériennes", a assuré le ministre délégué aux transports, Jean-Baptiste Djebbari.
 
La compagnie privée emblématique de la desserte des Outre-mer s'était vu refuser un prêt à la suite du premier confinement.  
 

Restructuration

Il s'agit d'"un accord avec la compagnie aérienne Corsair et un consortium d'investisseurs antillais", précise le ministère dans un communiqué, sans préciser le montant de l'aide apportée à Corsair, spécialiste des Antilles. Des partenaires issus de La Réunion et de Mayotte figurent également dans le consortium.
 
Selon le journal en ligne La Tribune, le plan de sauvetage s'élève à 297 millions d'euros, dont 141 millions apportés par l'Etat. "L'Etat accompagne cette reprise en accordant des prêts à la société pour lui permettre de mettre en oeuvre son plan de restructuration", précise le gouvernement dans son communiqué, ajoutant que ces aides financières restent soumises à l'approbation de la Commission européenne. 

Le gouvernement "salue" par ailleurs "les efforts faits par les salariés de la compagnie pour faciliter la reprise grâce à des accords de performance et de réduction des coûts". Il précise qu'il "sera attentif au respect des engagements de l'ensemble des parties prenantes et à la mise en oeuvre du plan de transformation ambitieux de l'entreprise conçu pour que la compagnie puisse retrouver un haut niveau de rentabilité". La compagnie est détenue par le groupe touristique allemand TUI et la société INTRO Aviation.