La Martinique est un point chaud de la biodiversité, mais qu’est-ce que cela signifie ?

AJ, la vigie de la Martinique
Avec le réchauffement climatique et les actions humaines, la biodiversité est menacée partout dans le monde. Mais il existe des régions où l’urgence est décuplée : les points chauds (ou hotspots). André-Judes, la vigie “En 1ère ligne” de La Martinique, vous explique tout.

Il y en a 36 au total dans le monde. 36 points chauds de la biodiversité mondiale, c’est-à-dire des zones où la biodiversité est plus importante qu’ailleurs… tout en étant particulièrement menacée. En Outre-mer, les Antilles, la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie Française, Wallis et Futuna, ainsi que La Réunion et Mayotte font partie de ces hotspots.

Pour rappel, la biodiversité correspond à l'ensemble des êtres vivants et les écosystèmes dans lesquels ils évoluent.

Pour être qualifiée de “hotspot”, une région doit répondre à deux critères :

  • avoir plus de 1 500 espèces endémiques recensées — des espèces qu’on ne trouve qu’à cet endroit —, soit plus de 5 % de toutes les espèces présentes sur la Terre,
  • subir une perte de 70 % de leur habitat d’origine, signe qu’elles sont véritablement menacées.

Ces points chauds permettent aux ONG et aux institutions de déterminer où concentrer les efforts, en temps et en argent, afin de conserver ces régions en priorité, car ce sont elles qui abritent la plus grande biodiversité.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à écouter les explications d’André-Judes, la vigie “En 1ère ligne” de Martinique.