Gwendoline Absalon, la dernière sensation de la scène musicale réunionnaise, donnait un concert, mercredi 14 octobre, juste avant les annonces d’Emmanuel Macron, à propos du couvre-feu qui frappent la région parisienne et 8 métropoles de l’Hexagone. Pas de quoi entamer son optimisme.
« Pour moi, la musique est un médicament. C’est une nourriture. La musique c’est l’être humain. Mais je relativise aussi beaucoup » au cas où sa tournée serait interrompue afin de respecter les nouvelles mesures sanitaires. C’est dans cet état d’esprit que Gwendoline Absalon a investi, mercredi 14 octobre, la scène du Studio l’Ermitage à Paris.
Regardez le reportage d'Outre-mer la 1ère :
Reportage : L. Otvas / D. Rousseau-Kaplan / D. Quellier / N. Greiner / P. Champenois
Amer et sucré
Elle a joué essentiellement son deuxième album, Vangasay, du nom d’un agrume qui vient de Madagascar et du Vietnam. Et à La Réunion, consommé sous forme de tisane, il sert à soigner la grippe. Elle l’a choisi pour son amertume et son côté sucré. « J’aborde des thèmes comme la construction identitaire ou la place de la femme qui peuvent être considérés comme des thèmes amers. Et il y a aussi ce côté parfumé avec la musicalité » explique l’artiste. Quant au créole qui accompagne sa musique, elle rappelle que « c’est sa langue maternelle, une langue chargée de poésie. »Une thérapie
Heureusement pour elle, la plupart des prochaines dates de sa tournée ne se trouvent pas dans les métropoles frappées par le couvre-feu : elle va pouvoir continuer de partager sa musique, une thérapie qu’elle veut communiquer à son public.Regardez le reportage d'Outre-mer la 1ère :