Outre-mer-La 1ère : Lorsqu’on arrive après ses ainés, il n’y a pas trop de pression ?
Clélya Abraham : C’est un challenge. C’est motivant. J’ai bossé beaucoup pour les rattraper. Et puis, ils m’ont aidé.
Outre-mer-La 1ère : Comment qualifiez-vous votre musique ?
Clélya Abraham : C’est du jazz. Avec des influences des Antilles (ndlr son père est guadeloupéen), de la Réunion, de Trinidad, de Jamaïque. Et dans cet album, on passe par des choses dansantes, lyriques ou nostalgiques.
Outre-mer-la 1ère : Votre maman dit que vous avez commencé à composer à l’âge de neuf ans, et que c’est votre plaisir...
Clélya Abraham : Je compose toujours à partir de la joie, à partir de quelque chose de très profond. Ce que j’appelle la source intérieure. Ca jaillit spontanément. J’ai besoin de composer, que ça sorte en musique. Pour moi, la musique c’est la connexion avec soi-même et les autres.
Outre-mer-La 1ère : Dans votre famille, tout le monde est musicien. Vous avez imaginé faire autre chose que de la musique dans votre vie ?
Clélya Abraham : Je fais déjà autre chose ! Je suis passionnée par la communication non violente. J’ai envie d’en faire un métier en parallèle. J’ai une quête spirituelle importante. Cela dit, je me suis souvent remis en question. Est-ce que je fais ça par déterminisme ou par envie. Et je vois que ça revient. Sans doute que je n’aurais peut-être pas pu faire autre chose.
Retrouvez le reportage réalisé par L.Otvas, D.Rousseau-Kaplan et B.Blondeel :