Au soir du premier jour de la grève générale qui paralyse la Guyane, La1ere a reçu une lettre ouverte, rédigée par quelques habitants du département. Un courrier, un point de vue, qui aide à comprendre le malaise guyanais.
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Elle se prénomme Agnès, vit depuis 40 ans en Guyane, et au soir du premier jour de la grève générale, Agnès a envoyé une lettre ouverte à La1ere, rédigée "avec quelques ami-es". Cette lettre, nous dit en préambule Agnès, "vient du plus profond de nous car derrière la fusée se cache un abandon, une misère et par la même un peuple qui souffre avec des retards structurels importants qui ne font que croître et qui empêchent tout véritable développement qu'il soit économique, culturel, éducatif,... Nous nous sentons abandonnés et quelque peu méprisés par l'approche de l'état français."
Ici c'est vraiment le calme
Agnès tient à préciser ceci : "Ici c'est vraiment le calme, juste une mobilisation pacifique quasi générale d'une population qui n'en peut plus. Les 500 frères sont vraiment des pacifistes et les cagoules et voix dictatoriales ne sont que pour l'effet, montrer la force de la détermination du peuple guyanais."
La lettre ouverte d'Agnès