Pour pouvoir exercer, les soignants de Guadeloupe et de Martinique devront présenter un schéma vaccinal complet au 31 décembre 2021. Il leur faudra donc recevoir la première injection au plus tard le 6 décembre. La date du 31 décembre était déjà en vigueur au CHU de Martinique.
Les agents publics ou salariés, les personnels des établissements et services sanitaires et médico‑sociaux avaient jusqu'au 15 septembre 2021 pour être vaccinés, ou jusqu'au 15 octobre 2021 s'ils avaient déjà reçu une première dose de vaccin.
Adaptation aux Antilles
Après avoir consulté les élus de la Guadeloupe et de la Martinique, Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, et Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, annoncent un délai supplémentaire pour finaliser la mise en œuvre effective de l’obligation vaccinale aux Antilles.
"Si la loi de la République doit s’appliquer dans tous les départements français, et donc en Guadeloupe et en Martinique, les modalités de l’application doivent être adaptées à la situation sanitaire et sociale de ces deux territoires afin, notamment, de garantir la bonne prise en charge des patients et la continuité des soins", expliquent-ils dans un communiqué.
Soignants, salariés des établissements de santé et médico-sociaux, aides à domicile et pompiers
Le niveau de vaccination des soignants de Guadeloupe approche aujourd’hui les 90%. "Afin de permettre la mise en place dès ce lundi 29 novembre de groupes d’écoute et de dialogue recevant individuellement chaque professionnel concerné par une suspension pour non-conformité à l’obligation vaccinale, le Gouvernement fixe au 31 décembre 2021 la finalisation de ces échanges pour les soignants, les salariés des établissements de santé et médico-sociaux et aides à domicile", explique le communiqué.
Le Gouvernement étend au 31 décembre 2021 la finalisation de la mise en œuvre de l’obligation vaccinale à l’ensemble des soignants, salariés des établissements de santé et médico-sociaux, aides à domicile et pompiers de Martinique. Jusque-là, seuls les personnels du centre hospitalier de Martinique bénéficiait de ce report. C'était l'une des préconisations des médiateurs déployés sur place en novembre et qui visait à mettre fin au bras de fer qui opposait la direction du CHU de Martinique et une partie du personnel hostile à la vaccination obligatoire.