"La France est notre premier voisin. Notre volonté, c'est d'avoir une coopération forte non seulement avec la Guyane voisine mais aussi avec la France et l'Europe", a-t-il dit, relativisant les différends frontaliers.
"Il y avait des problèmes sur la frontière et le fleuve. Nous avons travaillé dans le calme et le dialogue. On a trouvé un accord. Il y a un petit bout encore au sud (soumis à un différend) mais nous avons des ressources, c'est comme ça qu'on doit vivre entre voisins, entre frères", a affirmé mercredi à l'AFP M. Santokhi.
Après un siècle de contentieux, un accord a été signé en 2021 sur le tracé définitif de la frontière sur le fleuve Maroni et la rivière Lawa mais il reste un contentieux au sud sur la rivière Litani.
Attirer les investisseurs français
Le président a évoqué la "construction d'un pont pour unir ces deux territoires (Guyane et Suriname)". "Les discussions se poursuivent. Les Français sont intéressés", a-t-il affirmé. Autre projet : "Nous voulons créer une zone franche dans le nord du Suriname et la Guyane française. Les gens pourraient arriver avec leurs produits et faire des affaires à petite échelle", a-t-il poursuivi, appelant les investisseurs français à venir dans son pays et notamment à Albina, ville du Suriname située en face de Saint-Laurent-du -Maroni.
"Nous voulons attirer les investissements français du côté d'Albina. Avec ces investissements dans les hôtels et les casinos, beaucoup de Français voyagent depuis la Guyane jusqu'à Paramaribo (capitale du Suriname). J'invite les hommes d'affaires français à s'unir avec nos entreprises locales", a-t-il lancé.