Le trafic aérien depuis et vers les Outre-mer retrouve son niveau d'avant la pandémie

Aéroport d'Orly, à Paris (image d'illustration).
Le groupe aéroport de Paris a publié les chiffres du trafic par destination en 2022. Les liaisons depuis et vers les DROM-COM sont les seules à atteindre leur niveau de 2019.

Trois ans après, le trafic depuis et vers les Outre-mer dans les aéroports de Paris, a retrouvé son niveau d'avant la pandémie de coronavirus. Le groupe Aéroports de Paris (ADP) vient de publier les chiffres du trafic pour l'année dernière. En 2022, 86,7 millions de passagers ont transité par les aéroports de Paris. Cela représente environ 80% du trafic d'avant la pandémie. Si le trafic augmente pour toutes les zones du monde, les DROM-COM sont les seules destinations à avoir retrouvé leur niveau de 2019. 

Le trafic depuis et vers les Outre-mer a atteint en 2022 98,5% de son niveau de 2019. En comparaison, le trafic pour la destination Amérique latine culmine à 76,7% de son niveau d'avant pandémie et celui de la zone Asie Pacifique plafonne à 33,8%.

Des liaisons qui se sont relativement maintenues

Alors que les vols se sont quasiment arrêtés pour certaines zones -la Chine n'a par exemple rouvert ses frontières qu'il y a quelques jours- les liaisons Outre-mer Hexagone se sont relativement maintenues tout au long de la crise. Ainsi, le trafic depuis et vers les Outre-mer n'a augmenté "que" de 54,8% entre 2021 et 2022. Le rattrapage est bien plus spectaculaire pour d'autres liaisons, comme l'Union européenne hors espace Schengen (+233%) ou l'Asie Pacifique (+250%).

Sur l’année 2022, dans les aéroports de Paris, les trajets depuis ou vers les Outre-mer ont représenté 5,4% du trafic, soit autant que le Moyen-Orient et bien plus que l’Asie Pacifique (2,7%).