Lénaïck Adam, député REM de Guyane, vote contre la suppression de la réserve parlementaire

Lénaïck Adam, député de Guyane, dans l'hémicycle au deuxième rang à gauche
L'Assemblée nationale a voté, vendredi 28 juillet, la suppression de la réserve parlementaire, l'une des mesures emblématiques des projets de loi pour la confiance dans la vie politique. Dans les rangs des députés de la majorité, le Guyanais Lénaïck Adam a voté contre.
La suppression de la réserve parlementaire est une des mesures emblématiques des projets de loi pour la confiance dans la vie politique. Vendredi 28 juillet, l'Assemblée Nationale a voté la fin de cette réserve parlementaire par 112 voix contre 45. Mais dans les rangs des députés de la majorité, le Guyanais Lénaïck Adam a voté contre.

Ce vote est intervenu après une longue bataille de députés de gauche et droite et plus de cinq heures de débats passionnés. Les députés ont voté l'article faisant disparaître cette réserve d'environ 130 millions d'euros, allouée aux députés et sénateurs pour des subventions aux collectivités ou associations et souvent critiquée comme une pratique "clientéliste".

Un vote REM contre

"Tous les députés REM sont fiers d'être des députés de terrain qui veulent renouveler les pratiques", a affirmé Paula Forteza. Pourtant si 97 députés REM ont effectivement soutenu cette mesure, cinq se sont abstenus, dont l'ancienne secrétaire d'Etat Barbara Pompili, et un a voté contre, Lénaïck Adam, le jeune député de Guyane.

Les voix des députées polynésiennes

Un peu plus tôt, les députées centristes polynésiennes, Maïna Sage et Nicole Sanquer, étaient montéee au créneau pour ne pas supprimer cette réserve parlementaire, mais la remplacer. Leurs deux amendements avaient été rejetés.