Les hôteliers antillais veulent une "zone franche"

L’hôtel Batelière de la ville de Schoelcher en Martinique
Les hôteliers martiniquais et guadeloupéens, réunis au sein du Groupement des investisseurs hôteliers des outre-mer (GIHDOM) réclament "la mise en place d’une Zone franche totale d’activité avec zéro taxe frappant les emplois et l’outil de travail".
Dans un communiqué rendu public jeudi au Lamentin (Martinique), ils souhaitent également "l’adaptation du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) à l’environnement économique immédiat" en le portant de 6% à 25%. Après avoir rappelé que "le tourisme (était) dans les DOM le principal secteur à l’export", ils réclament en outre "la résolution rapide de l’endettement social et fiscal des entreprises hôtelières".

Pour le GIHDOM, il s’agit là de "mesures d’urgence" permettant d’assurer leur survie par le retour à la compétitivité, "seule à même de maintenir et de permettre le développement de l’emploi dans l’hôtellerie". Pour justifier leurs demandes, les hôteliers du GIHDOM évoquent "les pertes significatives et récurrentes" enregistrées par l’hôtellerie des Antilles françaises. Ils soulignent entre autre "la perte de 4.000 chambres en 5 ans, la perte de 10.000 emplois directs et indirects et le départ des grands groupes hôteliers internationaux".

Ce secteur d’activité en Martinique et Guadeloupe "veut et peut enrayer les disparitions d’établissement et devenir fortement créat(eur) d’emplois sitôt que le nouveau modèle économique sera mis en place", conclut le communique du GIHDOM.