Sur la planète, 3 animaux sur 4 sont des insectes. Et ce chiffre augmente constamment car les entomologistes découvrent toujours de nouvelles espèces. En France, c'est en Outre-mer qu'il y a la plus grande variété et le plus grand nombre de spécimens d'insectes.
Les insectes suscitent effroi et fascination ! Ils dérangent tout en étant indispensables et surtout, ils sont nombreux. Ce sont les animaux les plus nombreux de la planète. Il y aurait entre 3 et 8 millions d'espèces différentes d’insectes. La masse totale des fourmis de toute la planète correspondrait à celle des humains ! Et les coléoptères représentent 40 % du nombre d’espèces d’insectes sur la planète ! Un être vivant sur quatre connus aujourd’hui est un … coléoptère d’où la réplique du généticien John Burdon Sanderson Haldane , « … si Dieu existe, il aime les coléoptères… ! ». C’est en France au muséum d’Histoire naturelle qu’il y a la plus grande collection d’insectes au monde : on compte plus de 40 millions de spécimens.
Et pour faire un inventaire, il faut tout d'abord capturer les insectes et pour cela, il faut commencer par les piéger. De nuit, c’est souvent avec un drap blanc étendu entre deux piquets et éclairé qu’on les attrape. De jour, on utilise des pièges. La récolte est ensuite triée, puis chaque individu est épinglé sur du polystyrène, séché et ensuite mis dans une boîte sous verre et pour finir, entreposé dans une pièce sombre où la température est contrôlée par une climatisation.
Certains, comme les scarabées, sont également utiles pour "nettoyer" la nature. Ils se nourrissent d'excréments d'animaux ou encore de bois morts.
Retrouver la chronique Planète Outre-mer et le témoignage de Philippe Cerdan. Entomologiste passionné basé en Guyane
Des centaines de spécimens sous verre
En France, c’est bien sûr en Outre-mer que le nombre d’espèces et la quantité d’insectes est la plus importante. Chaque année, en Guyane, aux Antilles, dans le Pacifique ou dans l’Océan Indien et même à Saint Pierre et Miquelon, les entomologistes découvrent plusieurs milliers d’espèces nouvelles. Mais il semble que l’on soit loin du compte et qu’il y aurait encore beaucoup de travail à mener pour faire un inventaire complet.Et pour faire un inventaire, il faut tout d'abord capturer les insectes et pour cela, il faut commencer par les piéger. De nuit, c’est souvent avec un drap blanc étendu entre deux piquets et éclairé qu’on les attrape. De jour, on utilise des pièges. La récolte est ensuite triée, puis chaque individu est épinglé sur du polystyrène, séché et ensuite mis dans une boîte sous verre et pour finir, entreposé dans une pièce sombre où la température est contrôlée par une climatisation.
Des pollinisateurs à 6 pattes
Tous les insectes ont 6 pattes, deux antennes, une tête, un thorax et un abdomen. Beaucoup volent et possèdent deux paires d’ailes. Ils grandissent par mues successives ou subissent de profondes métamorphoses. Ils ont peuplé tous les milieux, des eaux douces aux sommets des montagnes. Les insectes sont surtout présents dans les pays tropicaux et ils sont indispensables au bon fonctionnement de la biodiversité. Sur les 250 000 pollinisateurs, la proportion d’insectes est écrasante.Certains, comme les scarabées, sont également utiles pour "nettoyer" la nature. Ils se nourrissent d'excréments d'animaux ou encore de bois morts.
Retrouver la chronique Planète Outre-mer et le témoignage de Philippe Cerdan. Entomologiste passionné basé en Guyane