Les centaines de Polynésiens bloqués en métropole depuis un mois commenceront à rentrer ce mercredi à Tahiti, a annoncé le ministre de la Santé du gouvernement local, Jacques Raynal.
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Un peu plus de 300 Polynésiens tentent de revenir chez eux depuis la suspension des vols commerciaux, mi-mars. Plusieurs ont de grandes difficultés pour se loger, voire se nourrir en métropole, et ont lancé des appels de détresse. La plupart faisaient du tourisme en métropole ou rendaient visite à leur famille, mais quelques-uns étaient en évacuation sanitaire pour des pathologies lourdes, souvent des cancers dont la prise en charge n'est pas possible en Polynésie.
Mercredi, une trentaine de patients et d'accompagnateurs reviendront en Polynésie sur un vol de continuité territoriale, c'est-à-dire affrété par la France pour maintenir un lien avec la métropole.
Ces vols acheminent aussi du matériel sanitaire. Le haut-commissariat, qui représente l'Etat dans cette collectivité d'outre-mer, a signé une convention avec la compagnie Air Tahiti Nui : elle prévoit un aller-retour entre Papeete et Paris tous les dix jours pendant trois mois, pour un montant total de 3,5 millions d'Euros financés par l'Etat.
Les autres Polynésiens devraient rentrer au cours du mois de mai. Il ne pourra pas y avoir "plus de 100 à 110 personnes par vol pour respecter la distanciation", a précisé M. Raynal. Tous les Polynésiens qui reviennent chez eux subiront un test et un examen médical avant leur départ. Ils seront placés en quatorzaine à leur arrivée.
Un vol tous les dix jours
Mercredi, une trentaine de patients et d'accompagnateurs reviendront en Polynésie sur un vol de continuité territoriale, c'est-à-dire affrété par la France pour maintenir un lien avec la métropole.Ces vols acheminent aussi du matériel sanitaire. Le haut-commissariat, qui représente l'Etat dans cette collectivité d'outre-mer, a signé une convention avec la compagnie Air Tahiti Nui : elle prévoit un aller-retour entre Papeete et Paris tous les dix jours pendant trois mois, pour un montant total de 3,5 millions d'Euros financés par l'Etat.