Monaco a encore perdu beaucoup de bons joueurs à l'entame de la Ligue des champions, comme le Guadeloupéen Thomas Lemar, qu'il croisera dans l'autre camp, mardi (21h) au stade Louis II contre le redoutable Atlético Madrid.
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Le début de saison de Monaco est laborieux en Ligue 1 : une seule victoire, deux nuls et deux défaites, et sur le Rocher, on n'oublie pas le four complet de la phase de poules de la saison précédente, terminée bon dernier, derrière le FC Porto, Besiktas et le RB Leipzig, quand même pas des équipes du niveau de l'Atletico Madrid, tenant de la Ligue Europa, avec ses trois champions du monde, Antoine Griezmann, Lucas Hernandez et Thomas Lemar.
Mais Thomas Lemar semble avoir rapidement intégré les consignes défensives du technicien argentin : il a été titulaire lors de quatre des cinq premières rencontres officielles de son nouveau club cette saison et il a été plutôt bon, malgré le début de saison poussif de son équipe (une seule victoire en 4 journées de Liga). "Sur l'aspect défensif, sur la rigueur, il s'en sort très bien pour quelqu'un qui a joué aussi peu de matches avec nous et il ira crescendo avec la confiance, avec l'enchaînement des matches, avec les automatismes noués avec ses partenaires", a analysé Simeone, qui attend désormais davantage de percussion de la part du gaucher.
Signe fort de sa part, Lemar a écourté ses vacances pour rejoindre au plus vite ses nouveaux partenaires, qui apprécient son abnégation sur le terrain. "C'est un garçon qui veut grandir, qui veut jouer et tous ceux qui viennent ici savent que pour jouer, il faut bosser", a résumé samedi le défenseur uruguayen José Maria Gimenez.
Crève-coeur
La présence du pétillant milieu excentré dans l'autre camp peut être un crève-coeur pour les supporters de l'AS Monaco, mais elle symbolise bien la politique du club. A Monaco, Lemar, l'ex-Caennais est devenu champion de France à 21 ans, champion du monde à 22 ans et, deux mois plus tard, titulaire express à l'Atlético Madrid, après un transfert de quelques 75 millions d'euros. D'autres, comme Antoine Griezmann, avaient dû attendre six mois pour convaincre l'exigeant entraîneur Diego Simeone.Mais Thomas Lemar semble avoir rapidement intégré les consignes défensives du technicien argentin : il a été titulaire lors de quatre des cinq premières rencontres officielles de son nouveau club cette saison et il a été plutôt bon, malgré le début de saison poussif de son équipe (une seule victoire en 4 journées de Liga). "Sur l'aspect défensif, sur la rigueur, il s'en sort très bien pour quelqu'un qui a joué aussi peu de matches avec nous et il ira crescendo avec la confiance, avec l'enchaînement des matches, avec les automatismes noués avec ses partenaires", a analysé Simeone, qui attend désormais davantage de percussion de la part du gaucher.
¡Hola @AS_Monaco! Bien arrivés dans la Principauté!
— Atlético de Madrid (@AtletiFR) 17 septembre 2018
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Abnégation sur le terrain
"Plus il est proche de la surface adverse, plus il est dangereux et il est sûr qu'il va s'améliorer, il peut apporter beaucoup plus", a dit l'Argentin. Dans un collectif aussi soudé que celui de l'Atlético, Lemar est arrivé sans faire de bruit malgré le poids de son transfert, le plus onéreux du mercato estival en Espagne et le plus cher de l'histoire du club. "J'essaie de me mettre au service du collectif pour essayer de défendre", a commenté Lemar dans une récente interview au quotidien espagnol Marca, expliquant avoir été convaincu de rejoindre l'Atlético en discutant avec ses compatriotes Griezmann et Lucas Hernandez.Signe fort de sa part, Lemar a écourté ses vacances pour rejoindre au plus vite ses nouveaux partenaires, qui apprécient son abnégation sur le terrain. "C'est un garçon qui veut grandir, qui veut jouer et tous ceux qui viennent ici savent que pour jouer, il faut bosser", a résumé samedi le défenseur uruguayen José Maria Gimenez.