Le président de Polynésie Française Edouard Fritch a assuré lundi, à l'issue d'un entretien à l'Elysée avec Emmanuel Macron, que ce dernier mettrait en oeuvre "les déclinaisons issues de l'accord de l'Elysée", signée en mars avec François Hollande.
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François Hollande avait signé le 17 mars avec M. Fritch un accord pour le développement de la Polynésie, contenant des mesures sur les conséquences des essais nucléaires et le développement économique et social. M. Macron "nous a confirmé qu'il continuera à mettre en oeuvre toutes les déclinaisons issues de cet accord de l'Elysée", a indiqué Edouard Fritch à la presse à la sortie de sa première rencontre avec le nouveau chef de l'Etat.
M. Fritch est aussi revenu sur la suppression de l'équivalent "Fonds vert", promesse de François Hollande quand il s'était rendu en Polynésie en décembre 2016, à destination des collectivités du Pacifique pour lutter contre les effets du réchauffement climatique. La ministre des Outre-mer Annick Girardin a annoncé la semaine dernière, lors de son audition sur le budget des Outre-mer, que cet équivalent fonds vert ne serait pas reconduit en 2018. "On ne peut pas se contenter d'un fonds vert destiné à la Polynésie (...), il faut qu'on ait un fonds vert pour tous les territoires d'Outre-mer", a-t-elle dit, souhaitant un "fonds vert européen" et non pas financé uniquement par le budget outre-mer.
Il a rappelé que la Polynésie était intéressée par ce fonds vert "puisque nous avons un gros chantier de construction d'abris de survie sur les îles de Tuamotu, il y en a 27 en projet aujourd'hui". Interrogé sur M. Macron, Edouard Fritch a répondu : "C'est un jeune... jeune ça veut dire sympa, ça veut dire ouvert, ça veut dire à l'écoute, extraordinaire. Il est intéressé, il ne connaît pas le Pacifique, il veut en connaître un peu plus", a-t-il expliqué. Selon lui, M. Macron pourrait se rendre en Polynésie française "peut-être dans le second semestre 2018", après les élections territoriales de Polynésie.
M. Fritch est aussi revenu sur la suppression de l'équivalent "Fonds vert", promesse de François Hollande quand il s'était rendu en Polynésie en décembre 2016, à destination des collectivités du Pacifique pour lutter contre les effets du réchauffement climatique. La ministre des Outre-mer Annick Girardin a annoncé la semaine dernière, lors de son audition sur le budget des Outre-mer, que cet équivalent fonds vert ne serait pas reconduit en 2018. "On ne peut pas se contenter d'un fonds vert destiné à la Polynésie (...), il faut qu'on ait un fonds vert pour tous les territoires d'Outre-mer", a-t-elle dit, souhaitant un "fonds vert européen" et non pas financé uniquement par le budget outre-mer.
Macron "peut-être" en Polynésie en 2018
"La disparition du fonds vert ne veut pas dire que la Polynésie ne sera plus aidée en matière de moyens pour la lutte contre le réchauffement planétaire", a estimé Edouard Fritch. "Le Président Macron nous a confirmé que l'Etat allait tout faire quant à ses engagements pris lors de la COP 21", a-t-il ajouté. "Ce qui est gênant c'est qu'on a annoncé la disparition du fonds vert sans qu'on ait annoncé immédiatement derrière les moyens qui allaient être mis en place, mais le président Macron vient de nous rassurer à ce niveau-là".Il a rappelé que la Polynésie était intéressée par ce fonds vert "puisque nous avons un gros chantier de construction d'abris de survie sur les îles de Tuamotu, il y en a 27 en projet aujourd'hui". Interrogé sur M. Macron, Edouard Fritch a répondu : "C'est un jeune... jeune ça veut dire sympa, ça veut dire ouvert, ça veut dire à l'écoute, extraordinaire. Il est intéressé, il ne connaît pas le Pacifique, il veut en connaître un peu plus", a-t-il expliqué. Selon lui, M. Macron pourrait se rendre en Polynésie française "peut-être dans le second semestre 2018", après les élections territoriales de Polynésie.