Emmanuel Macron promet 5 000 équipements sportifs de proximité en plus d'ici 2024

En Outre-mer, l'État participera à hauteur de 80 % à 100 % du financement de ces nouvelles structures. Au total, 200 millions d'euros seront consacrés à ce plan dans toute la France.

Un plan de construction de 5 000 petits équipements sportifs de proximité pour un montant de 200 millions d'euros va être lancé d'ici 2024 pour faciliter en particulier les nouvelles pratiques sportives comme le skate ou le basket 3X3, a annoncé l'Élysée mercredi.

Le principe de ce plan avait été esquissé mi-septembre lors de la réception des médaillés des Jeux de Tokyo à l'Élysée. Il sera détaillé par le président de la République Emmanuel Macron qui se rend jeudi en Seine-Saint-Denis, notamment à Tremblay-en-France ou sur le chantier du village olympique.

Il y a "un certain nombre de villes qui ont besoin d'équipements face à la demande" et "un sous-équipement sportif dans certains territoires", a souligné l'Élysée.

"Plus légers", "plus petits", "plus proches"

Ces nouveaux équipements seront "plus légers", "plus petits", et "proches du domicile ou du lieu de travail".

Sont ainsi prévus 1 000 "citystade" (terrain multisports), 1 000 dojos et salles de sport de combat, 500 terrains de basket 3X3, 500 terrains de tennis paddle, 500 skate park, 200 sites sportifs mobiles comme des bassins, ou encore des équipements "innovants" utilisant le numérique.

Il s'agit aussi d'accompagner de nouvelles pratiques sportives comme le basket 3X3 ou encore le skate devenu discipline olympique et constituer "l'héritage" des JO de Paris 2024. Certains équipements seront des "requalifications" d'espaces existants, comme "des rez-de-chaussée d'immeuble sociaux".

Ces équipements seront financés "selon des procédures moins longues et moins complexes" qu'habituellement, via l'Agence nationale du sport (ANS), bras armé du ministère des Sports, au niveau national et ses représentations régionales.

Le taux de participation de l'État sera de 50 %, un taux qui pourra être porté jusqu'à 80 %, ou 100 % en Outre-Mer, a précisé l'Élysée. La gestion de ces équipements pourra être confiée aux collectivités, à des fédérations, à des acteurs commerciaux via des délégations de service public.