"J'ai besoin d'une indignation qui contribue" à la lutte contre le réchauffement climatique, a estimé Emmanuel Macron pour défendre son bilan environnemental lors du débat sur la réforme des retraites, jeudi à Rodez (Aveyron).
La politique du gouvernement en la matière "doit être un agenda de solutions maintenant, ça ne peut plus être un agenda d'incantations ou d'indignation", a déclaré le président.
Revenant sur la décision de fermer les cinq usines à charbon, le président a insisté sur la difficulté à aller annoncer à des milliers de salariés à Saint-Avold ou au Havre que, "la transition écologique et la volonté de réduire les émissions de gaz à effet de serres auront des conséquences sur leurs emplois."
Emmanuel Macron a également rappelé que des décisions difficiles ont été prises, notamment en Guyane avec "l'interdiction de toute nouvelle exploration et exploitation de carbure sur le territoire français."
Moi j'avais personne avec moi qui est venu expliquer aux guyanais: "Ah les copains, tous vos voisins ils ont des puits de pétrole, ils sont en train de les exploiter, on leur dit c'est le Nouveau Mexique, mais vous (c'est) fini". Je l'assume, à fond, parce que j'y crois.
Emmanuel Macron, à Rodez