" Je suis née à Chartres en Eure et Loire, dans ma famille étudier la musique était certes une manière d'étendre son éducation mais surtout pas d'en faire un métier ", c'est dans cette logique que les parents de Mahique l'inscrivent au conservatoire très tôt. La musique devient pour elle une manière de s'exprimer autrement qu'à travers les études puis bien davantage au fil du temps. Elle découvre son amour pour le chant, cela devient une passion qui ne la quitte plus.
" Je n'aurais jamais pensé faire ce que je fais aujourd'hui, avoir ma profession, ma vie de famille et avoir la chanson en plus. Pour moi il y a une part de destin là-dedans, on ne fait pas les choses par hasard ", destin ou non Mahique est une personne qui n'hésite pas à relever les défis qu'elle se fixe. Se lancer dans le monde de la musique tout en faisant son métier d'assistante sociale en était certainement un : " Je n'hésite pas à faire mon autocritique parce que dans le métier d'assistante sociale on n'a pas de baguette magique mais nous sommes censés adopter une posture professionnelle suffisamment élaborée et construite pour aider l'autre ".
Cette posture permet à Mahique de garder les pieds sur terre, d'avoir un regard lucide sur " ce milieu d'hommes " qu'est la musique, elle se dit prête à se fixer un nouveau défi : " C'est trop instable pour que je me dise que je vais vivre de la musique et puis j'ai une enfant à nourrir, à élever. Par contre qui dit que je ne pourrais pas évoluer dans ce domaine ? Pourquoi ne pas faire de la production par exemple ? ".
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