Marc Celinain, guadeloupéen et petit-fils de docker [Tranches de vie]

La cinquantaine passée Marc revendique haut et fort ses origines guadeloupéennes, surtout l'héritage de son grand-père qui l'a élevé.
 " Montre moi le chemin ", c'est en ces termes que Marc Celinain s'adresse à son grand-père lorsqu'un problème se pose à lui. Cet homme qui ne l'a pas quitté depuis qu'il l'a sauvé bébé d'un empoisonnement organisé par une voisine. Même aujourd'hui le vieux docker est là, à ses côtés, surtout dans l'adversité. Il lui montre la voie à suivre, le rend plus fort.

La nuit, une fois seul, Marc sollicite son grand-père en regardant sa photo. La réponse du vieil homme ne tarde pas à arriver. Elle est sans ambiguïté.  Car il est hors de question de reculer. Encaisser les coups certes. Mais les rendre !!!
 " Je sais d'où je viens, je sais qui je suis et je sais où je vais ", Marc est profondément ancré dans ses racines. Il revendique de parler librement sa langue maternelle le créole, " c'est mon ADN ".
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