L'association Amazones Paris propose un cours autour de l'art délicat du Maré Tèt. La technique antillaise, qui consiste à nouer un tissu autour de la tête, est une alternative à la perruque lors d'une chimiothérapie.
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Derrière leurs écrans, les élèves du jour se concentrent pour nouer de savants nœuds colorés. Choisir son tissu, maîtriser la technique pour l’attacher correctement… Depuis son appartement parisien, Katty Lerond multiplie les conseils pour maîtriser le Maré Tèt, la coiffure traditionnelle antillaise créée à partir d'un foulard enroulé sur le crâne.
Organisé par l’association Amazones Paris, l’atelier s’adresse à des femmes souffrant d’un cancer. Ces "Amazones" ont perdu ou vont perdre leurs cheveux. Le Maré Tèt est une alternative aux perruques. C’est aussi une façon de se reconstruire.
Parmi les six participantes, une s’est connectée depuis la Martinique. "Ça nous fait chaud au cœur de savoir que de la Martinique elle se réveille à quatre heures du matin pour participer à l’atelier, ça donne encore plus de sens à notre action, commente Claudine Fagour, la présidente d’Amazones Paris. On se sent encore plus utile."
L’association Amazones, née en Martinique pour accompagner les femmes dans leur combat contre le cancer a désormais des antennes en Polynésie, en Guadeloupe et à La Réunion. La branche parisienne, créée l’année dernière, aide les ultramarines de l’Hexagone et accueille les "Amazones" d’Outre-mer, qui viennent se faire soigner en métropole.
Malgré les contraintes sanitaires, l’association a maintenu le lien avec ses adhérentes. "C’est important l’accompagnement, c’est important d’avoir du soutien dans ces moments-là, surtout en période de confinement", explique Claudine Fagour. Après un atelier centré sur le retour à l’emploi et une session consacrée à la reconstruction mammaire, c’est le troisième webinaire organisé depuis le début de la pandémie.
Le déconfinement devrait permettre aux "Amazones" de l’Hexagone de se retrouver d’ici peu. Un atelier en présentiel est prévu dès le 19 décembre.
Retrouvez le reportage de la 1ère :
Organisé par l’association Amazones Paris, l’atelier s’adresse à des femmes souffrant d’un cancer. Ces "Amazones" ont perdu ou vont perdre leurs cheveux. Le Maré Tèt est une alternative aux perruques. C’est aussi une façon de se reconstruire.
"Cet atelier est très bien tombé. Ça m’a donné envie de reprendre soin de moi"
Parmi les six participantes, une s’est connectée depuis la Martinique. "Ça nous fait chaud au cœur de savoir que de la Martinique elle se réveille à quatre heures du matin pour participer à l’atelier, ça donne encore plus de sens à notre action, commente Claudine Fagour, la présidente d’Amazones Paris. On se sent encore plus utile."
Maintenir le lien malgré le confinement
L’association Amazones, née en Martinique pour accompagner les femmes dans leur combat contre le cancer a désormais des antennes en Polynésie, en Guadeloupe et à La Réunion. La branche parisienne, créée l’année dernière, aide les ultramarines de l’Hexagone et accueille les "Amazones" d’Outre-mer, qui viennent se faire soigner en métropole.Malgré les contraintes sanitaires, l’association a maintenu le lien avec ses adhérentes. "C’est important l’accompagnement, c’est important d’avoir du soutien dans ces moments-là, surtout en période de confinement", explique Claudine Fagour. Après un atelier centré sur le retour à l’emploi et une session consacrée à la reconstruction mammaire, c’est le troisième webinaire organisé depuis le début de la pandémie.
Le déconfinement devrait permettre aux "Amazones" de l’Hexagone de se retrouver d’ici peu. Un atelier en présentiel est prévu dès le 19 décembre.
Retrouvez le reportage de la 1ère :
Amazones Paris