Marie-José Pérec et Teddy Riner en lice pour illuminer la cérémonie olympique en tant que derniers porteurs de la flamme

Teddy Riner - Marie-José Pérec
C’est le secret le mieux gardé de France. Le nom du dernier porteur de la flamme olympique de Paris 2024 est une véritable énigme. Le mystère va être préservé jusqu’au coup d’envoi des JO. L’ultime relayeur pourrait être ultramarin. Deux triples champions olympiques guadeloupéens sont régulièrement cités : Marie-José Pérec et Teddy Riner.

Tout sportif français a caressé le rêve d’être le dernier porteur de la flamme des JO de Paris 2024 et embraser la vasque lors de la cérémonie d'ouverture. Plus de deux milliards de téléspectateurs partageront cette émotion et n’auront d’yeux que pour cet heureux élu.

La flamme olympique qui incarne un idéal de paix et d’amitié entre les peuples, n'existait pas dans les jeux antiques. Ce symbole fort fait référence aux messagers qui parcouraient la Grèce antique pour annoncer les dates des compétitions. La torche est apparue pour la première fois le 28 juillet 1928 lors des JO d’été, à Amsterdam.

Une Guadeloupéenne ou un Guadeloupéen, Pérec ou Riner comme dernier porteur de la flamme olympique ©Outre-Mer la1ere

Les derniers relayeurs comme Antonio Rebollo (Barcelone, 1992), Mohamed Ali (Atlanta, 1996), Cathy Freeman (Sydney, 2000) ou David Beckham (Londres, 2012) ont marqué l’histoire du sport.

En 1992, lors des Jeux d’hiver d’Albertville, Michel Platini a été l'ultime porteur de la flamme. L’ancien capitaine de l’Equipe de France de football, trois fois Ballon d’Or de 1983 à 1985 symbolisait la cohésion et la dimension globale des JO.

Le parcours de la flamme olympique

 Devant les ruines du temple d’Hera, à proximité du stade où se déroulaient les Jeux Olympiques de l’Antiquité, le 16 avril prochain, le Grec Stéfanos Ntoúskos, champion d’aviron aux JO de Tokyo, aura le privilège d’être le premier des 600 relayeurs helléniques. Le rameur allumera la torche lors de la cérémonie de la flamme, dans le sanctuaire de l’ancienne Olympie. Le feu sacré traversera la Grèce avant de gagner la France à bord du fameux trois-mâts, le Belem.

JO 2024 de Paris

La flamme parcourra 12.000 km sur le territoire français pendant 68 jours. Elle passera par les Antilles, la Guyane, Tahiti, et La Réunion. 11 000 citoyens passionnés, anonymes et capitaines célèbres, se transmettront la torche. Tout en acier et de couleur argentée, l'objet a été imaginé par le designer français Mathieu Lehanneur. Le 26 juillet, tous les projecteurs seront braqués sur le dernier porteur. 

Un champion antillais pourrait être désigné

Deux Guadeloupéens Marie-José Pérec et Teddy Riner sont les plus cités pour illuminer la vasque. L’athlète et le judoka détiennent des palmarès impressionnants. La triple championne olympique, 400m et 200m et le triple champion olympique, détenteur d'un record de onze titres mondiaux, sont des candidats naturels. La native de Basse-Terre et l’enfant de Pointe-à-Pitre ont un point en commun.

La Guadeloupéenne Marie-José Perec est citée pour être la dernière porteuse de la flamme aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Marie-José Pérec est la deuxième femme de l’histoire porte-drapeau de la délégation française aux Jeux olympiques d’Atlanta en 1996. À son tour, Teddy Riner était à la tête des équipes de France à Rio 2016.

Sollicités par un sondage d’Opinion Way pour Le Parisien, 25% des Français souhaiteraient voir le multiple champion du monde Teddy Riner en dernier porteur de la flamme dans 6 mois. Dans ce sondage, le triple champion olympique, devance largement Kylian Mbappé (11%), Martin Fourcade (10%) et Zinédine Zidane (10%), David Douillet (8%), Marie-José Pérec (8%).

L’émission de télévision "Aux Jeux, citoyens" diffusée sur France 3, le 8 janvier dernier, a révélé une nouvelle tendance en faveur de la championne olympique du 200 et 400 mètres. Plébiscitée, elle devance le judoka et le footballeur Zinedine Zidane.

En novembre 2023, la « Gazelle » a dévoilé selon elle, le profil idéal du dernier porteur de la flamme olympique : « Si je devais choisir, je ne prendrais pas qu’une seule personne pour allumer la vasque. Je prendrais un homme et une femme handisports, un homme et une femme valide » .

Une volonté qui répond parfaitement à la célèbre maxime de Pierre de Coubertin : « l’important c’est de participer » . Mais porter la flamme en collectif serait totalement innovant dans l’histoire des Jeux.

  

Regardez le choix de certains champions

Itws sportifs choix dernier porteur de la flamme olympique ©Outre-Mer la1ere