Une conférence sur le patrimoine qui devait être pilotée vendredi soir par l'animateur Stéphane Bern au François a été annulée à la suite de "menaces d'activistes connus pour leurs actions violentes", ont annoncé les organisateurs.
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La Fondation Clément, qui soutient des activités artistiques, a affirmé dans un communiqué qu'elle ne pouvait "garantir la sécurité" de ses invités. Elle regrette de devoir annuler la conférence "qui avait pour objet de valoriser l'importance du patrimoine martiniquais, sujet fédérateur autour duquel tous les Martiniquais devraient pouvoir se rassembler pour le rayonnement et le développement de la Martinique".
Le 13 janvier dernier, sept militants étaient appelés à comparaître au tribunal de Fort-de-France pour des faits de violence sur dépositaire de l'autorité publique lors de l'une de leurs manifestations. Des affrontements avaient alors eu lieu devant le palais de justice entre les forces de l'ordre et les militants appuyés par des jeunes des quartiers environnants.
Militants anti-chlordécone
Depuis plusieurs mois, un groupe de militants anti-chlordécone (un pesticide) a pris pour cible, par le biais de blocages chaque week-end, les enseignes du Groupe Bernard Hayot (GBH), dont le PDG dirige la Fondation Clément. Samedi dernier, ils ont bloqué le centre commercial Océanis du Robert (côte Atlantique nord) détenu par GBH. Ils dénoncent ainsi non seulement l'utilisation du chlordécone mais aussi la fracture sociale qui existe entre les descendants de colons (les békés) et le reste de la population martiniquaise.Très touché de visiter la maison d’Aimé Césaire #fondationaimécésaire à #fortdefrance avec Clémence mémoire vivante des lieux, gouvernante du grand homme humaniste. Avec la @fond_patrimoine et la @FDJ la #missionbern sauvegardera la maison grâce au #loto pic.twitter.com/khpZIeqiRL
— Stéphane Bern (@bernstephane) January 30, 2020
Le 13 janvier dernier, sept militants étaient appelés à comparaître au tribunal de Fort-de-France pour des faits de violence sur dépositaire de l'autorité publique lors de l'une de leurs manifestations. Des affrontements avaient alors eu lieu devant le palais de justice entre les forces de l'ordre et les militants appuyés par des jeunes des quartiers environnants.