Deux détenus se sont donné la mort par pendaison mardi au centre pénitentiaire de Ducos en Martinique, selon le syndicat local pénitentiaire Force Ouvrière.
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"Aux premières heures du jour, un détenu âgé de 37 ans, incarcéré pour une peine ferme de dix mois, après s'être tailladé l'artère fémorale, s'est pendu aux barreaux de sa cellule", selon un communiqué du syndicat.
Porte-parole du SLP FO de Ducos, Patrick Louvounou a indiqué à l'AFP que ce détenu, par le jeu des remises de peine, devait sortir de prison "début 2018". Selon lui, son suicide est "probablement lié à des problèmes familiaux, se sentant rejeté par sa famille".
Selon lui, ce double suicide marque "l'échec de l'administration" malgré "les trois formations du personnel à la prévention de la crise suicidaire mises en place à la prison de Ducos depuis le début de l'année". Il a pointé du doigt la non application de certaines recommandations comme une structure d'accueil spécialisée dans un établissement où "40% des détenus ont un profil psychiatrique" ou encore le manque de postes de télévision.
Porte-parole du SLP FO de Ducos, Patrick Louvounou a indiqué à l'AFP que ce détenu, par le jeu des remises de peine, devait sortir de prison "début 2018". Selon lui, son suicide est "probablement lié à des problèmes familiaux, se sentant rejeté par sa famille".
"40% des détenus ont un profil psychiatrique"
Mardi vers 13h locales, "un autre détenu âgé de 42 ans et condamné pour vol, qui devait être libéré le 5 novembre 2017, s'est pendu dans sa cellule qu'il occupait seul", indique par ailleurs le communiqué du SLP FO de Ducos. Patrick Louvounou a précisé à l'AFP que "ce détenu était suivi et signalé comme suicidaire" et qu'il pouvait appréhender sa sortie de prison.Selon lui, ce double suicide marque "l'échec de l'administration" malgré "les trois formations du personnel à la prévention de la crise suicidaire mises en place à la prison de Ducos depuis le début de l'année". Il a pointé du doigt la non application de certaines recommandations comme une structure d'accueil spécialisée dans un établissement où "40% des détenus ont un profil psychiatrique" ou encore le manque de postes de télévision.
#Prison de #Ducos : Deux violents suicides dans la même journée. pic.twitter.com/fReYFzGDxr
— SNPFO (@SNPFO_PS) 18 octobre 2017