Cinq personnes, dont quatre enfants, ont été tuées la nuit dernière à Mayotte, dans un glissement de terrain. La case en tôles dans laquelle elles vivaient a été emportée par les fortes pluies. Un drame qui met en lumière les nombreux bidonvilles dans ce département d'Outre-mer.
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Dans la nuit du 10 au 11 janvier 2018, un glissement de terrain a fait cinq victimes, dont quatre enfants, à Koungou, dans le nord de Mayotte. Le "banga" (une case en tôles) dans lequel vivait la famille a été dévasté par un glissement de terrain dû aux fortes pluies qui se sont abattues sur le département. Regardez le reportage de Mayotte 1ère :
En janvier 2017, déjà...
Il y a un an tout juste, dans le même secteur, un enfant de 5 ans avait été tué dans des circonstances similaires. Regardez le reportage de Mayotte 1ère en janvier 2017 :5 morts à #Mayotte : il y a un an tout juste, dans le même secteur de #Koungou, un enfant de 5 ans était tué dans un glissement de terrain. pic.twitter.com/uAHeT12LHU
— La1ere.fr (@la1ere) 11 janvier 2018
Des bidonvilles en expansion
A Mayotte, devenu département d'Outre-mer en 2011, les bidonvilles sont de plus en plus nombreux, comme le montre ce reportage de Mayotte 1ère, réalisé début janvier 2018, quelques jours avant ce nouveau drame :
30% d'habitat illégal
La ministre des Outre-mer estime qu'à Mayotte, 30% de l'habitat est illégal. Dans cette interview à La1ere/France Ô, Annick Girardin explique la politique du gouvernement en matière de construction de logement. Elle estime qu'à Mayotte comme en Guyane, le retard en construction de logements n'est pas rattrapable.Eradiquer totalement l'habitat illégal et insalubre à #Mayotte et en #Guyane est impossible, explique la ministre des #Outremer @AnnickGirardin après le drame de Mayotte. pic.twitter.com/ckHUrlVuNj
— La1ere.fr (@la1ere) 11 janvier 2018