Marine Le Pen a jugé mardi que le gouvernement était "encore à côté de la plaque", après la présentation d'un dispositif renforcé de lutte contre l'immigration clandestine à Mayotte, département soumis à une forte pression migratoire.
•
Ce dispositif, baptisé "opération Shikandra", comprend notamment des effectifs militaires et douaniers supplémentaires et une augmentation du nombre de bateaux intercepteurs en mer (de 5 à 8), afin de remplir l'objectif de 25.000 reconduites à la frontière en 2019, a annoncé lundi sur place la ministre des Outre-mer Annick Girardin.
Avec 48% d'étrangers au sein de sa population, Mayotte subit une forte pression migratoire, généralement des îles voisines des Comores, dont la plus proche, Anjouan, est à 70 km de ses côtes. "On ne peut, une fois encore, que souligner l'indigence d'un tel dispositif qui témoigne de l'indifférence que nourrit Emmanuel Macron à l'égard des départements et territoires d'Outre-mer", estime Marine le Pen dans un communiqué.
Selon elle, "l'urgence absolue et le souci impérieux de protection d'un département français en danger de submersion commandaient entre autres de supprimer immédiatement le droit du sol, seule mesure susceptible de mettre fin aux accouchements clandestins, sas à l'acquisition de la nationalité française".
Dans un autre communiqué lundi soir, le député LR de Mayotte Mansour Kamardine s'est par contre "félicité" des annonces de la ministre des Outre-mer. "Nous fondons donc de réels espoirs d'une plus grande efficacité dans la maîtrise des frontières, condition indispensable à un développement économique et social durable et harmonieux de Mayotte".
Mais il a invité le gouvernement à aller plus loin en dotant Mayotte "d'une base de drones de surveillance maritime", et à affecter au 101e département français "le premier patrouilleur de la Marine Nationale de nouvelle génération (POM - patrouilleur outre-mer) qui sortira des chantiers navals".
Avec 48% d'étrangers au sein de sa population, Mayotte subit une forte pression migratoire, généralement des îles voisines des Comores, dont la plus proche, Anjouan, est à 70 km de ses côtes. "On ne peut, une fois encore, que souligner l'indigence d'un tel dispositif qui témoigne de l'indifférence que nourrit Emmanuel Macron à l'égard des départements et territoires d'Outre-mer", estime Marine le Pen dans un communiqué.
Selon elle, "l'urgence absolue et le souci impérieux de protection d'un département français en danger de submersion commandaient entre autres de supprimer immédiatement le droit du sol, seule mesure susceptible de mettre fin aux accouchements clandestins, sas à l'acquisition de la nationalité française".
🖋 « Dispositif de lutte contre l’immigration clandestine à #Mayotte : le gouvernement encore à côté de la plaque ! »
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) August 27, 2019
Mon communiqué : https://t.co/eLkNdzXRbf
Dans un autre communiqué lundi soir, le député LR de Mayotte Mansour Kamardine s'est par contre "félicité" des annonces de la ministre des Outre-mer. "Nous fondons donc de réels espoirs d'une plus grande efficacité dans la maîtrise des frontières, condition indispensable à un développement économique et social durable et harmonieux de Mayotte".
Mais il a invité le gouvernement à aller plus loin en dotant Mayotte "d'une base de drones de surveillance maritime", et à affecter au 101e département français "le premier patrouilleur de la Marine Nationale de nouvelle génération (POM - patrouilleur outre-mer) qui sortira des chantiers navals".