Edouard Philippe a écrit lundi aux élus de Mayotte pour les inciter à contribuer à l'élaboration d'une "méthode" visant à répondre à la grave crise sociale que traverse actuellement le 101e département français.
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Dans une lettre datée de lundi, le Premier ministre s'adresse au président du Conseil départemental, le LR Soibadadine Ibrahim Ramadini, ainsi qu'aux maires de l'archipel mahorais. Rappelant que le gouvernement a accédé à leur demande de leur formuler par écrit ses propositions d'urgence pour Mayotte, le Premier ministre leur confirme que la porte de la mission dépêchée par le gouvernement est ouverte, en l'occurrence celle du général Lambert Lucas, directeur de la gendarmerie de l'Outre-mer, et Jean-Jacques Brot, ancien préfet de Mayotte, présents lundi sur place.
concernés "grâce à la mobilisation des services de l'Etat et des communes", souligne-t-il.
La situation est restée bloquée lundi à Mayotte, où les organisateurs du mouvement de contestation populaire ont annoncé "un renforcement des barrages" tandis que le gouvernement a mis en garde contre "des risques d'affrontements entre communautés".
"Décider d'une méthode"
Ces "missionnaires rentreront pour rendre compte sans délai à la ministre des Outre-mer et à moi-même de vos échanges, de façon à décider d'une méthode qui engagera l'ensemble du gouvernement", leur assure Edouard Philippe dans sa lettre. Cette méthode "impliquera notamment des échanges approfondis avec le gouvernement et ses représentants", souligne-t-il encore, afin de "discuter, expertiser et proposer dans un délai d'un mois les réponses indispensables qu'appelle le territoire".Mobilisation des services de l'Etat
Le Premier ministre revient également sur la tenue du premier tour de la législative partielle organisée dimanche à Mayotte, dont plusieurs maires avaient demandé le report. Ce premier tour de scrutin a pu se dérouler dans l'ensemble des bureaux de voteconcernés "grâce à la mobilisation des services de l'Etat et des communes", souligne-t-il.
La situation est restée bloquée lundi à Mayotte, où les organisateurs du mouvement de contestation populaire ont annoncé "un renforcement des barrages" tandis que le gouvernement a mis en garde contre "des risques d'affrontements entre communautés".