En déplacement à Mayotte, la ministre du travail Muriel Pénicaud a annoncé que le département sera le seul à conserver le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE).
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Mayotte est le seul département français qui conserve le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), a confirmé lundi devant la presse la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, en déplacement sur l'île aux parfums depuis samedi.
Dans les autres départements, le CICE sera transformé en baisses de cotisations sociales pérennes pour les entreprises en janvier 2019, une des promesses de campagne d'Emmanuel Macron.
Sur un territoire en pleine évolution institutionnelle, "il valait mieux ne pas modifier" ce dispositif dont le maintien a été demandé par les entreprises mahoraises, a expliqué Muriel Pénicaud à l'AFP.
Lors de sa visite de trois jours, la ministre a abordé divers sujets, parmi lesquels l'autonomisation au 1er janvier prochain du Pôle Emploi de Mayotte - il dépend actuellement de La Réunion -, ainsi que l'application du code du travail de droit commun entré en vigueur au 1er janvier dernier, et la mise en place du conseil de prud'hommes à l'horizon 2022.
"Ce n'est pas un sujet marginal", a-t-elle insisté, et il "mine la vie sociale et économique" de l'île. "Ce que j'ai vu sur le terrain peut être un laboratoire pour la France toute entière", s'est enthousiasmée Muriel Pénicaud, après avoir suivi le nouveau groupe d'enquête et de lutte contre l'immigration clandestine (Gelic), structure spécifique à Mayotte qui regroupe des agents de la police aux frontières, de la police nationale, de la gendarmerie, de l'inspection du travail, des finances publiques et de la douane.
Enfin, la ministre a annoncé que l'Etat signerait très prochainement une convention de 21 millions d'euros pour Mayotte dans le cadre du plan d'investissement dans les compétences (PIC), dispositif gouvernemental de formation de chômeurs et de décrocheurs.
Dans les autres départements, le CICE sera transformé en baisses de cotisations sociales pérennes pour les entreprises en janvier 2019, une des promesses de campagne d'Emmanuel Macron.
Sur un territoire en pleine évolution institutionnelle, "il valait mieux ne pas modifier" ce dispositif dont le maintien a été demandé par les entreprises mahoraises, a expliqué Muriel Pénicaud à l'AFP.
Lors de sa visite de trois jours, la ministre a abordé divers sujets, parmi lesquels l'autonomisation au 1er janvier prochain du Pôle Emploi de Mayotte - il dépend actuellement de La Réunion -, ainsi que l'application du code du travail de droit commun entré en vigueur au 1er janvier dernier, et la mise en place du conseil de prud'hommes à l'horizon 2022.
Lutte contre le travail illégal
Elle a également affirmé que l'Etat "(luttait) très énergiquement contre le travail illégal lié à l'immigration clandestine", notamment en provenance des îles voisines des Comores."Ce n'est pas un sujet marginal", a-t-elle insisté, et il "mine la vie sociale et économique" de l'île. "Ce que j'ai vu sur le terrain peut être un laboratoire pour la France toute entière", s'est enthousiasmée Muriel Pénicaud, après avoir suivi le nouveau groupe d'enquête et de lutte contre l'immigration clandestine (Gelic), structure spécifique à Mayotte qui regroupe des agents de la police aux frontières, de la police nationale, de la gendarmerie, de l'inspection du travail, des finances publiques et de la douane.
Enfin, la ministre a annoncé que l'Etat signerait très prochainement une convention de 21 millions d'euros pour Mayotte dans le cadre du plan d'investissement dans les compétences (PIC), dispositif gouvernemental de formation de chômeurs et de décrocheurs.