Mini Transat 2023 : le départ de la course en solitaire en direction de la Guadeloupe est reporté

Le départ de l'édition 2023 reporté en raison des conditions météorologiques au large du cap Finisterre.
L'annonce officielle a été faite ce samedi 23 septembre 2023. À cause des conditions difficiles dans les environs du cap Finistère, l'organisation de la Mini-Transat a pris la décision de différer le départ initialement programmé pour ce dimanche 24 septembre 2023 à 14 heures. Actuellement, une nouvelle date de départ est en cours d'évaluation.

C'est l'attente pour les participants de la Mini Transat 2023. La Direction de Course de La Boulangère Mini Transat scrute depuis plusieurs jours, l'évolution de la situation météorologique au large du cap Finistère. Une dépression va balayer le golfe de Gascogne cette semaine.

L'organisation a informé les 90 skippers engagés dans l'épreuve que le coup d'envoi de la course, initialement prévu pour ce dimanche 24 septembre à 14 heures, était reporté.

Actuellement, la direction de la course étudie différentes possibilités pour garantir les meilleures conditions de sécurité aux marins solitaires pour la première étape longue de 1 350 milles entre Les Sables d'Olonne et Santa Cruz de La Palma. Des informations plus détaillées sur le départ seront fournies ce samedi, aux alentours de 17 heures.

Des sables d'Olonne (Vendée) à Saint-François en Guadeloupe

Disputée en solitaire et sans assistance, sur des voiliers de 6.50 mètres, la 24ème édition de la Mini transat s’élancera ultérieurement des Sables d’Olonne. 90 navigateurs participent à la compétition dont le Guadeloupéen Robinson Pozzoli unique représentant de l’île.

Le parcours de 4 050 milles (7 500 kilomètres) s’effectue en deux étapes :

Départ des Sables d’Olonne et arrivée à Santa Cruz de La Palma aux Canaries après une traversée de 1350 milles. Les marins s’offrent une escale de trois semaines à Santa Cruz de la Palma, (le temps que les vents soient favorables). Puis c’est le départ des Canaries en direction de Saint‑François en Guadeloupe. Dans cette deuxième partie longue de 2 700 milles, il faudra à l’approche des cotes, bien négocier les alizés.