En raison des conditions météorologiques défavorables près du Cap Finistère, le départ de la course a été reporté de 24 heures, et finalement donné à 13h30 ce lundi.
Météo capricieuse
Selon Christian Dumard, le météorologue consultant de l'épreuve, le départ a été possible par le déplacement vers le nord des systèmes météorologiques perturbateurs, ouvrant ainsi une opportunité au sud. De plus, un nouveau point de passage a été ajouté au nord de Gijón. Il a expliqué : "Au milieu du golfe de Gascogne, on attend à la fois beaucoup de vent et beaucoup de mer. Le but est donc de contraindre les solitaires à rester le long des côtes espagnoles où les conditions resteront plus maniables." Cependant, il a noté que les conditions près des caps Ortegal et Finisterre resteront difficiles, en particulier pour les premiers concurrents.
Deux étapes
Les 90 compétiteurs se lancent dans un parcours de 4050 milles marins (7500 kilomètres) répartis en deux étapes. La première étape va des Sables d'Olonne à Santa Cruz de La Palma aux Canaries, une traversée de 1350 milles marins rendue ardue par les vents contraires et les zones de calme entre le golfe de Gascogne et le cap Finistère.
Après cette première étape, les marins font escale pendant trois semaines à Santa Cruz de La Palma en attendant des vents favorables. Ensuite, c'est le départ des Canaries en direction de Saint-François en Guadeloupe. Une deuxième partie longue de 2700 milles marins, nécessitant une négociation habile des alizés à l'approche des côtes de la Guadeloupe.
Robinson Pozzoli, seul représentant de la Guadeloupe
Robinson Pozzoli le marin de Saint Claude a pris le départ de la Mini Transat, des Sables d'Olonnes vers Saint Francois en Guadeloupe. Il a pensé et construit son propre prototype pour cette course, deux ans et demi de travail dans un atelier en Bretagne pour au final en faire un des bateaux les plus aboutis de cette édition 2023.
(Re)voir le reportage aux Sables d'Olonnes, Eric Cintas et Massimo Bulgarelli