Après le report du coup d’envoi de la première étape de La Boulangère Mini Transat en raison de très mauvaises conditions météorologiques, la Direction de course a soumis une option qu’elle étudie actuellement aux 90 marins en lice lors du briefing qui s’est tenu ce samedi à 17 heures, à la mairie des Sables d’Olonne.
Dans les conditions actuelles les concurrents seront confrontés à des conditions de navigations très difficiles au large du cap Finisterre et notamment le mercredi 27 septembre (29 nœuds de vent moyen avec des rafales à 40 sur une mer formée).
Ainsi, une fenêtre pourrait être exploitée lundi, avec un départ en milieu d’après-midi et, par ailleurs, l’ajout de deux way-points dans le sud du golfe de Gascogne. Le but : contraindre les coureurs à incurver leurs trajectoires afin de profiter de conditions plus maniables, en particulier lors du débordement de la pointe nord-ouest de la péninsule ibérique, un passage souvent délicat en raison d’un effet Venturi.
Avec cette proposition, les concurrents les plus en avant de la flotte devraient composer avec un vent moyen d’une vingtaine de nœuds et des rafales à 28. Un vent qui devrait nettement perdre en intensité et même devenir plutôt faible pour les retardataires.
Christian Dumard, le consultant météo de la course.
Cette possibilité sera confirmée ou non dimanche matin (24 septembre) à la lecture des derniers fichiers météo.
L'épreuve se dispute entre Les Sables d'Olonne (Vendée) et Saint-François en Guadeloupe, en solitaire sans assistance et sur des voiliers de 6.50 mètres.
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