Votre meilleur souvenir de Coupe du monde ? "C'est l'aventure de l'équipe de France en 1982" répond le Guadeloupéen Marius Trésor, pilier des Bleus à cette époque, mais c'est aussi... son pire souvenir.
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Marius Trésor, 68 ans, ancien joueur de l’équipe de France, a toujours de nombreuses activités. Il s’occupe notamment des jeunes dans son ancien club des Girondins de Bordeaux. Il répond aux questions de l’AFP.
Que représente pour vous la Coupe du monde ?
Marius Trésor : "C'est un aboutissement, pour moi c'est la plus belle compétition sportive qui existe et quand on arrive à gagner cette compétition, je pense qu'on doit être un homme très heureux : j'étais consultant en 1998, et j'ai vu la joie des garçons qui l'ont gagnée, j'étais presque un peu jaloux car en 1982 on a failli aller en finale, malheureusement, ça n'a pas été le cas".
Quel est votre meilleur souvenir ?
"C'est l'aventure de l'équipe de France en 1982. Après défaite lors du 1er match contre l'Angleterre (3-1) tout le monde nous voyait rentrer à la maison comme quatre ans auparavant en Argentine. Mais il y a une réaction d'orgueil de toute l'équipe de France avec à sa tête Michel Hidalgo. Et après on tombe sur l'ogre allemand et on sait ce qui s'est passé..."
Quel est votre pire souvenir ?
"C'est cette demi-finale, on a mené 3-1 en prolongation et - en dehors des faits d'arbitrage que je peux difficilement comprendre (Battiston sort sur une civière après une charge du gardien allemand, Schumacher, qui n'est pas sanctionné, ndlr) - on n'a pas été capables de garder cet avantage. On se fait remonter par les Allemands (3-3 et l'Allemagne gagne 5-4 aux tirs au but). Je le garde toujours en travers. Moi j'avais 32 ans je savais que c'était ma dernière grande aventure. Jouer une finale ça m'aurait vraiment plu. Mais on s'est arrêtés en demi-finale".
Que représente pour vous la Coupe du monde ?
Marius Trésor : "C'est un aboutissement, pour moi c'est la plus belle compétition sportive qui existe et quand on arrive à gagner cette compétition, je pense qu'on doit être un homme très heureux : j'étais consultant en 1998, et j'ai vu la joie des garçons qui l'ont gagnée, j'étais presque un peu jaloux car en 1982 on a failli aller en finale, malheureusement, ça n'a pas été le cas".
Quel est votre meilleur souvenir ?
"C'est l'aventure de l'équipe de France en 1982. Après défaite lors du 1er match contre l'Angleterre (3-1) tout le monde nous voyait rentrer à la maison comme quatre ans auparavant en Argentine. Mais il y a une réaction d'orgueil de toute l'équipe de France avec à sa tête Michel Hidalgo. Et après on tombe sur l'ogre allemand et on sait ce qui s'est passé..."
Quel est votre pire souvenir ?
"C'est cette demi-finale, on a mené 3-1 en prolongation et - en dehors des faits d'arbitrage que je peux difficilement comprendre (Battiston sort sur une civière après une charge du gardien allemand, Schumacher, qui n'est pas sanctionné, ndlr) - on n'a pas été capables de garder cet avantage. On se fait remonter par les Allemands (3-3 et l'Allemagne gagne 5-4 aux tirs au but). Je le garde toujours en travers. Moi j'avais 32 ans je savais que c'était ma dernière grande aventure. Jouer une finale ça m'aurait vraiment plu. Mais on s'est arrêtés en demi-finale".