À sept mois des Jeux de Paris 2024, les joueuses d’Olivier Krumbholz ont déjà envoyé un message fort aux autres équipes de la planète. Même si tout n’a pas été parfait depuis le début de la compétition, les Bleues se hissent en finale sans trembler après leur victoire contre la Suède en demi-finale (37-28). Invaincue depuis le début du Mondial, comme depuis le début de l’année 2023, cette équipe de France a alterné entre le bon et le moins bon.
Mais hier soir (vendredi 15 décembre), elle a balayé la Suède contre qui elle n’avait plus perdu depuis neuf ans (10 victoires et deux matches nuls) dans une rencontre à sens unique. "Malgré la maladie [un virus touche certaines filles du groupe France depuis quelques jours, NDLR], on peut gagner des matches facilement", lâche tout sourire la Martiniquaise Coralie Lassource.
Les championnes olympiques en titre n’ont rien laissé à leur adversaire du soir, et ont été conquérantes à tous les niveaux. Une prestation saluée par Olivier Krumbholz.
On a bien joué, on est très bien rentré dans le match. On n’a jamais lâché, les filles ont fait un excellent match. Je pense qu’aujourd’hui, on est dans une belle dynamique. Les joueuses ont compris l’importance de se discipliner et de jouer en continuité et c’est ce qui nous permet d’être dangereux.
Olivier Krumbholz
Les retrouvailles avec la Norvège
Dimanche, les Bleues retrouveront sur leur route une vieille connaissance : la Norvège. Avant le début de la compétition, l’idée de croiser le fer avec les Norvégiennes revenait dans toutes les discussions et points presse organisés par l’équipe de France. Certaines joueuses, comme la Guadeloupéenne Méline Nocandy, nous confiaient même leur joie de les affronter afin de "juger leur niveau réel".
En phase éliminatoire dimanche dernier, les Bleues les avaient battues (24-23). Mais la vérité d'hier n’est pas celle d’aujourd’hui, et ça, le sélectionneur français le sait très bien. "Ça va être un match difficile, il va falloir qu’on trouve des solutions tactiques pour poser problème à la Norvège. Mais on est prêt !", prévient Olivier Krumbholz.
Pour cette bataille qui les attend contre les Norvégiennes, les médecins du staff français auront sans doute fort à faire pour remettre sur pied les joueuses touchées par ce virus (dont Méline Nocandy) qui sévit dans le groupe depuis maintenant une semaine. Dimanche soir, les Bleues auront la possibilité d’écrire une nouvelle fois leur nom au palmarès de cette compétition, 20 ans après leur premier sacre mythique de 2003.