La série continue pour l'équipe de France. Cinq sur cinq et une nouvelle victoire difficile ce vendredi, face à l'Islande. Mais l'adversaire était costaud. Les Bleus ont trouvé les ingrédients, en haussant le niveau de jeu pour partir au combat. Ils ont fait un grand pas vers les quarts de finale.
Les bleus ont toujours leur destin en main, c'est l'essentiel. Après cette victoire contre l'Islande 28/26, ils s'entrouvrent les portes des quarts de finale. Il leur suffira désormais de ne pas perdre par plus de six buts d'écart face au Portugal dimanche pour se qualifier. Même si une victoire ou un nul les qualifierait automatiquement.
Rois du money time
L'équipe de France à la veille de son dernier match du tour principal ne doit plus calculer. On a vu ce soir des Bleus aller au combat, et, malgré quelques trous d'air en seconde période, ce fut un match costaud, et qui monta en intensité. Scénario identique aux autres matchs, le money-time fut décisif, les cinq dernières minutes ont permis à l'équipe de France de faire la différence et de tenir son adversaire qui était encore devant à 10 minutes de la fin.
Ca devient limite, cardiaques s'abstenir quand on regarde le match, mais encore une fois on a des joueurs qui ont l'expérience de ces moments-là et qui ont la maîtrise nécessaire comme Kentin Mahé ou Dika Mem qui ont été de vrais impact players.
Une nouvelle fois les coéquipiers de Jean-Jacques Acquevillo, ont su forcer la décision. Le Martiniquais s'est confié à Hubert Gueriau, l'attaché de presse des Bleus :
A chaque fois, on trouve des solutions sur la fin. Après Yann, il fait des arrêts un peu importants aussi. Du coup, on repasse devant. Au bout d'un moment, il faudra faire attention à ça et éviter de reproduire ça à chaque match parce que ça peut nous coûter cher. Chaque match est un combat, toutes les équipes nous attendent. Personne n'a peur de nous jouer, tout le monde a envie de gagner et nous aussi, on met des ingrédients aussi pour réussir à remporter le match à la fin.
Un combat de tous les instants
On pourrait dire que Jean-Jacques Acquevillo a donné son corps pour la patrie dans ce match. Son engagement - aussi bien en défense qu'en attaque - font de lui un des pions essentiels dans le turn-over qu'instaure Guillaume Gille en cours de match.
Notre consultant Patrice Annonay le note, "Jean-Jacques c'est un taureau", il revient sur la prestation des deux joueurs ultramarins, avec Melvyn Richardson le Réunionnais :
"Jean-Jacques a su apporter une vraie plus-value ce soir face à l'islande alors que Melvyn était moins à l'aise. Il ne pouvait pas trop se lancer et surtout, moins costaud, il a été un peu balancé dans tous les sens par les défenseurs Islandais. Ce ne fut pas simple pour lui face à ces gros gabarits"
Jean-Jacques a su utiliser sa puissance et sa vitesse pour aller vers le but , s'offrir des shoots et aussi faire marquer les autres. Il mettait la tête dans l'intervalle et, quand il est lancé tel un buffle, il commence à avoir aussi une vraie lucidité dans le jeu car il attire aussi les défenseurs pour libérer les espaces.
"S'il commence à étoffer son jeu avec un peu de vista et en étant altruiste pour ses coéquipiers , ce sera super pour lui cette suite de Championnat du Monde", poursuit Patrice Annonay.
L'équipe de France a besoin de tout le monde, avec la profondeur du banc, comme avec la rentrée de Yann Genty, le gardien qui a remplacé le malheureux Wesley Pardi. Il a su se mettre au niveau en stoppant une balle de moins trois pour permettre aux siens de repasser a plus un à la 53 è minute.
Les Bleus unis et en ordre de marche
Prochain match pour l'équipe de France dimanche face au Portugal. Les Bleus ont leur destin en main, et c'est peut-être l'autre bonne info de cette soirée, avec la confirmation de cette force montante qu'est devenue Jean-Jacques Acquevillo.