Vice-championne olympique, médaillée de bronze à l'Euro 2016, Béatrice Edwige aspire à un nouveau podium au Mondial de handball féminin en Allemagne (1er au 17 décembre). A un an de l'Euro en France, la Guyanaise souhaite confirmer son statut de cadre chez les Bleues.
Sa dureté et son impact physique lui ont permis de décrocher la saison dernière le titre de meilleure défenseur de l'Euro 2016. "C'est le patron de la défense. Sur le terrain elle ne lâche rien jusqu’à la dernière minute. C'est toujours rassurant d’avoir Béatrice à ses côtés", confie Laurisa Landre, la pivot de l’équipe de France.
La Guyanaise a dû beaucoup travailler pour en arriver là. "C’est l’aboutissement d’un travail de l’ombre. Ce n’est pas inné chez moi. J’ai besoin de travailler plus que les autres. A peine le match fini, je me replonge dans les vidéos de mes prochains adversaires" souligne-t-elle.
Béatrice est arrivée au handball un peu sur le tard. La jeune fille a longtemps fréquenté les pistes d’athlétisme avant de découvrir ce sport collectif et l’esprit d’équipe. Depuis un an, Béatrice a rejoint Metz Handball, le club le plus titré de France. A 29 ans, l’internationale tricolore souhaite franchir un nouveau cap dans sa carrière.
"A Metz, on a tout pour réussir. C’est un club qui a la culture de la gagne" insiste la joueuse. Béatrice Edwige se donne jusqu’à l’Euro 2018 en France pour commencer à songer à la reconversion. Un dernier grand défi pour une carrière déjà bien remplie.
"L'aboutissement d'un travail de l'ombre"
L’aventure tricolore démarre le 1er juin 2013. Olivier Khumbolz sélectionne la Guyanaise pour un match face à la Croatie, en barrage du mondial. "J’avais le cœur qui allait exploser. C’est très beau de chanter la marseillaise. Je suis très fière de porter ce maillot. J’ai travaillé pour ça", explique Béatrice Edwige. La handballeuse revient pourtant de loin. "Il y a cinq ans, je jouais encore en deuxième division".La Guyanaise a dû beaucoup travailler pour en arriver là. "C’est l’aboutissement d’un travail de l’ombre. Ce n’est pas inné chez moi. J’ai besoin de travailler plus que les autres. A peine le match fini, je me replonge dans les vidéos de mes prochains adversaires" souligne-t-elle.
De l'athlétisme au handball
Béatrice est arrivée au handball un peu sur le tard. La jeune fille a longtemps fréquenté les pistes d’athlétisme avant de découvrir ce sport collectif et l’esprit d’équipe. Depuis un an, Béatrice a rejoint Metz Handball, le club le plus titré de France. A 29 ans, l’internationale tricolore souhaite franchir un nouveau cap dans sa carrière."A Metz, on a tout pour réussir. C’est un club qui a la culture de la gagne" insiste la joueuse. Béatrice Edwige se donne jusqu’à l’Euro 2018 en France pour commencer à songer à la reconversion. Un dernier grand défi pour une carrière déjà bien remplie.