L'ancienne garde des Sceaux se souvient de son premier geste quand elle est arrivée au ministère de la Justice : "C'est la première personne que j'ai appelée. Pour le saluer d'une part, pour lui dire que je me plaçais évidemment en toute humilité, sous l'ombre de son œuvre", a-t-elle témoigné.
"Je m'inscris dans une lignée, c'est-à-dire que je ne perds pas de vue les combats qui ont été conduits avant moi. J'essaie de me hisser à la hauteur de celles et de ceux qui, par leur immense figure, ont marqué ces combats", a-t-elle précisé, faisant ainsi référence à Robert Badinter mais également à l'avocate Gisèle Halimi.