Une messe en créole a été célébrée ce lundi 12 septembre en la cathédrale Sainte-Réparate à Nice, en mémoire des 86 victimes de l'attentat du 14 juillet 2016.
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Environ 150 personnes ont assisté à cet hommage à l'initiative de Dario Lutchmaya, le président de la fédération des associations d'outre-mer. Dans l'assistance, des ultramarins de Nice et de tout le département des Bouches du Rhône, mais surtout des fidèles de la paroisse, peu habitués aux chants en créoles et aux percussions pendant les offices.
C'était seulement la troisième fois que cette cathédrale située dans la vieille ville accueillait une messe créole, après notamment un hommage à la policière martiniquaise Clarissa Jean-Philippe, en mars 2015.
Plusieurs chorales des diocèses d'Aix, Marseille et Arles sont se sont associées pour animer cette messe : le groupe Kalbass, la chorale COMEB (Comité d'Outre-mer de l'étang de berre), celle de l'aumônerie de Marseille, accompagnée par le père Lof qui officiait ce samedi.
Entre les lectures et les chants en créole martiniquais, guadeloupéen et haïtien, les noms des 86 victimes ont été égrenés, autant de bougies allumées. Des instants émouvants pour Florence Lewest. "Ça me fait mal, surtout pour tous ces enfants... ", explique cette Guadeloupéenne, installée à Nice. "Cette messe, ça nous fait du bien."
A Nice, début de la messe créole en hommage aux victimes de l'attentat du 14 juillet, en la cathédrale Ste Réparate pic.twitter.com/xp47rA50YR
— Angelique Le Bouter (@AngelLeBouter) September 12, 2016
C'était seulement la troisième fois que cette cathédrale située dans la vieille ville accueillait une messe créole, après notamment un hommage à la policière martiniquaise Clarissa Jean-Philippe, en mars 2015.
Plusieurs chorales antillaises animent cet hommage aux 86 victimes de l'attentat de Nice pic.twitter.com/Fllp0Cc5wJ
— Angelique Le Bouter (@AngelLeBouter) September 12, 2016
Association de plusieurs chorales
Plusieurs chorales des diocèses d'Aix, Marseille et Arles sont se sont associées pour animer cette messe : le groupe Kalbass, la chorale COMEB (Comité d'Outre-mer de l'étang de berre), celle de l'aumônerie de Marseille, accompagnée par le père Lof qui officiait ce samedi. Ne pas céder à la peur
Aumônier des Antillais et Guyanais de Marseille, le père Jean-Francois Lof a appelé les fidèles à ne pas céder à la peur, et "à retrouver calme et tranquillité".Entre les lectures et les chants en créole martiniquais, guadeloupéen et haïtien, les noms des 86 victimes ont été égrenés, autant de bougies allumées. Des instants émouvants pour Florence Lewest. "Ça me fait mal, surtout pour tous ces enfants... ", explique cette Guadeloupéenne, installée à Nice. "Cette messe, ça nous fait du bien."