En visite en Guadeloupe depuis dimanche avec la ministre des Outre-mer Annick Girardin, le ministre de la transition écologique Nicolas Hulot a promis un ramassage des algues sargasses "en moins de 48h" lorsqu'elles s'échouent sur les côtes antillaises.
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Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, arrivé dimanche en Guadeloupe avec la ministre des Outre-mer Annick Girardin, a promis un ramassage des sargasses, ces algues brunes nauséabondes qui polluent les plages, "en moins de 48 heures".
Les ministres ont rencontré sur place les élus et les services de l'Etat à l'oeuvre depuis le début de la crise.
Depuis février, ces algues brunes, dont l'origine reste incertaine, arrivent en masse sur les côtes de Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin, et même de Guyane. Elles s'amoncèlent sur les rivages, salissent plages et ports, bloquent parfois, l'accès des bateaux, mais surtout dégagent, en séchant, de l'hydrogène sulfuré et de l'ammoniac, qui peuvent provoquer maux de tête, nausées et vomissements.
A Petit-Bourg, les ministres ont pu constater une partie de l'ampleur des dégâts, même si quelques jours auparavant, les plages avaient été nettoyées. Accueillis par un collectif d'habitants excédés par les sargasses et leurs conséquences, notamment les odeurs de sulfure d'hydrogène, Nicolas Hulot a indiqué que "l'Etat sera aux côtés des habitants et des élus qui affrontent cette calamité."
"L'Etat répondra présent pour organiser la collecte des sargasses dans chaque territoire et prendre toutes les précautions sur la santé. Il faut également poursuivre la coopération régionale dans la Caraïbe", ont assuré Annick Girardin et Nicolas Hulot.
Pollution massive depuis février
"L'urgence est d'organiser le ramassage en moins de 48 heures quand les algues s'échouent sur nos côtes", a déclaré le ministre, qui s'est rendu, avec Mme Girardin, à Petit-Bourg, une commune envahie par les algues qui polluent plages et air de l'île, empoisonnant la vie des habitants et avec un sérieux impact sur la situation économique.Les ministres ont rencontré sur place les élus et les services de l'Etat à l'oeuvre depuis le début de la crise.
Depuis février, ces algues brunes, dont l'origine reste incertaine, arrivent en masse sur les côtes de Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin, et même de Guyane. Elles s'amoncèlent sur les rivages, salissent plages et ports, bloquent parfois, l'accès des bateaux, mais surtout dégagent, en séchant, de l'hydrogène sulfuré et de l'ammoniac, qui peuvent provoquer maux de tête, nausées et vomissements.
Venue tardive
Les ministres ont été critiqué sur leur venue tardive, notamment par la présidente du Conseil départemental, Josette Borel Lincertin, lors d'une réunion de travail entre les ministres et les élus locaux: "Vous n'empêcherez personne ici de penser que si un tel désastre avait eu lieu sur les côtes bretonnes ou méditerranéennes, vous n'auriez certainement pas attendu 4 mois pour venir vous rendre compte de ce qui arrive à ce territoire de la République", a-t-elle souligné dans son discours.A Petit-Bourg, les ministres ont pu constater une partie de l'ampleur des dégâts, même si quelques jours auparavant, les plages avaient été nettoyées. Accueillis par un collectif d'habitants excédés par les sargasses et leurs conséquences, notamment les odeurs de sulfure d'hydrogène, Nicolas Hulot a indiqué que "l'Etat sera aux côtés des habitants et des élus qui affrontent cette calamité."
"L'Etat répondra présent pour organiser la collecte des sargasses dans chaque territoire et prendre toutes les précautions sur la santé. Il faut également poursuivre la coopération régionale dans la Caraïbe", ont assuré Annick Girardin et Nicolas Hulot.