Le chef de l'Etat a achevé son déplacement de trois jours en Nouvelle-Calédonie. Sans officiellement prendre position en vue du référendum du 4 novembre, il a expliqué que "La France ne serait pas la même sans la Nouvelle-Calédonie". Retour sur les temps forts.
"La France serait moins belle sans la Nouvelle-Calédonie"
Tout au long de ces trois jours, Emmanuel Macron a répété qu'il ne prendrait pas position en vue du référendum, qu'il garantirait l'impartialité du scrutin. Pourtant, dans son ultime discours au théâtre de l'île, il a expliqué que "La France ne serait pas la même sans la Nouvelle-Calédonie".
Ouvéa : le déplacement réussi
Samedi matin, le déplacement à Ouvéa pour le 30ème anniversaire de la tragique opération Victor s'annonçait compliqué. Une partie de la population de l'île s'était opposée à la venue du chef de l'Etat. Au final, le président de la République, s'est légèrement mis en retrait au moment où les familles déposaient des gerbes sur la stèle des 19. A la demande des familles présentes, il a planté un cocotier, symbole de réconciliation. Une séquence symbolique empreinte d'émotion.
Le président de la République avait auparavant rendu hommage à Fayaoué aux six gendarmes et militaires tués en 1988.
La remise de l'acte
AUtre geste symbolique au centre Tjibaou, la remise au gouvernement calédonien de l'acte de possession de la Nouvelle-Calédonie par la France en 1853.
En décidant de remettre ces deux actes de possession, je voulais signifier que nous ne sommes plus au temps de la possession, nous sommes au temps des choix et d'une prise de responsabilité collective.
Le président selfie
Tout au long de ces trois jours, le président a serré des centaines de mains, s'est prêté sans compter au jeu des selfies. Emmanuel Macron, qui n'avait avant son arrivée que très peu de soutiens politiques en Nouvelle-Calédonie a mené une véritable opération séduction.