Le référendum d'indépendance en Nouvelle-Calédonie, qui devrait se tenir le 4 novembre, est "un défi" qui n'est pas "sans risque", a prévenu mardi Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, en appelant chacun à préserver "l'acquis" de 30 ans de paix.
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"Poser la question de la pleine souveraineté ou de l'indépendance ou du maintien dans la République, c'est demander au peuple de trancher (...) de dire oui ou non. C'est forcément s'inscrire dans une logique binaire", a souligné le Premier ministre à l'ouverture des débats sur le projet de loi relatif à "l'organisation de la consultation sur l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie".
Regardez ci-dessous son intervention à l'Assemblée nationale :
"Mais ça n'est pas sans risque car trancher c'est parfois prendre le risque de diviser. Et diviser, en Nouvelle-Calédonie encore plus qu'ailleurs, est dangereux", a prévenu le locataire de Matignon.
En parallèle de cette consultation, "l'urgence est de rappeler ce qui unit, ce qui soude, ce qui porte la Nouvelle-Calédonie. Chacun de nous a la responsabilité de veiller, dans cette tension propre à la consultation, à protéger cet acquis", constitué notamment "par une pratique politique donnant une large place au consensus", a-t-il insisté.
Le texte permet notamment l'inscription d'office, sur la liste électorale générale des communes de la Nouvelle-Calédonie des natifs du territoire encore non inscrits, condition préalable pour qu'ils puissent ensuite accéder à la liste spéciale pour le référendum.
La formulation de la question du référendum, qui "est source de nombreuses rumeurs, alors que le champ des possibles est très limité", sera abordée lors du prochain comité des signataires, attendu le 27 mars, a indiqué le Premier ministre.
Regardez ci-dessous son intervention à l'Assemblée nationale :
"Mais ça n'est pas sans risque car trancher c'est parfois prendre le risque de diviser. Et diviser, en Nouvelle-Calédonie encore plus qu'ailleurs, est dangereux", a prévenu le locataire de Matignon.
En parallèle de cette consultation, "l'urgence est de rappeler ce qui unit, ce qui soude, ce qui porte la Nouvelle-Calédonie. Chacun de nous a la responsabilité de veiller, dans cette tension propre à la consultation, à protéger cet acquis", constitué notamment "par une pratique politique donnant une large place au consensus", a-t-il insisté.
Vote le 20 mars
Après le Sénat, les députés débattent mardi du projet de loi organique sur "l'organisation de la consultation sur l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie", qui traduit l'accord politique entre non-indépendantistes et indépendantistes arraché le 2 novembre à Matignon lors d'un comité des signataires de l'accord de Nouméa (1998). Le vote solennel, qui devrait être quasi-unanime, aura lieu le 20 mars.Le texte permet notamment l'inscription d'office, sur la liste électorale générale des communes de la Nouvelle-Calédonie des natifs du territoire encore non inscrits, condition préalable pour qu'ils puissent ensuite accéder à la liste spéciale pour le référendum.
La question du référendum
Avec le vote de ce projet de loi, "un grand pas aura été accompli vers un scrutin sécurisé juridiquement et politiquement dans son organisation", a estimé Edouard Philippe.La formulation de la question du référendum, qui "est source de nombreuses rumeurs, alors que le champ des possibles est très limité", sera abordée lors du prochain comité des signataires, attendu le 27 mars, a indiqué le Premier ministre.