L’harmoniciste réunionnais Olivier Ker Ourio a enfin pu présenter, le 2 septembre au Studio de L’ermitage à Paris, son dernier Album Singular Insularity. Il célèbre la proximité musicale des différentes cultures créoles.
C’est au mois de mars dernier qu’avec son quintet, Olivier Ker Ourio devait présenter son dernier album Singular Insularity. Covid oblige, le concert a été reporté au début du mois de septembre. "Au début, j’ai nourri des sentiments mêlés. Ca fait plusieurs mois que nous n’avons pas joué ensemble et nous étions tout à notre joie de nous retrouver. Mais il fallait aussi retrouver nos sensations", analyse Olivier Ker Ourio. Regardez le reportage d'Outre-mer la 1ère :
C’est ainsi que le Réunionnais s’est adjoint les services du Martiniquais Grégory Privat au piano, du Guadeloupéen Arnaud Dolmen à la batterie, du Mauricien Gino Chantoiseau à la basse, et du cubain Inor Sotolongo aux percussions. Bref, une harmonieuse cousinade des créoles.
Mélange des créoles
Cette idée de mélanger les cultures musicales des différents créoles lui trottait dans la tête depuis un bon bout de temps.La scène parisienne est foisonnante. Ca m’intéressait d’aller à la rencontre d’autres créoles : de l’île Maurice aux Antilles. Mon idée est que nous sommes tous des Créoles avec une langue différente, mais la démarche est similaire. Nous sommes des musiciens de jazz, ancrés dans nos racines respectives. En fait, ce sont mes cousins.
C’est ainsi que le Réunionnais s’est adjoint les services du Martiniquais Grégory Privat au piano, du Guadeloupéen Arnaud Dolmen à la batterie, du Mauricien Gino Chantoiseau à la basse, et du cubain Inor Sotolongo aux percussions. Bref, une harmonieuse cousinade des créoles.