Dans la nuit du 5 au 6 septembre dernier, l'ouragan Irma a ravagé les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Retour sur cette nuit de terreur à la préfecture de Saint-Martin où la cellule de crise envoie un message de détresse à la préfecture de Guadeloupe.
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Le 5 septembre 2017, l'ouragan Irma s'approche des Antilles. Dans les heures qui viennent, la nuit tombe, pluies et vents se renforcent. Irma se dirige droit sur Saint-Martin où l'alerte est maximale. La population doit rester confinée.
A la préfecture de Saint-Martin, une cellule de crise est en place. Ils sont 23 personnes à préparer la coordination des secours. L'arrivée de l'ouragan est imminente. Regardez le reportage de France 2 :
Les 23 membres de la cellule vont alors se réfugier dans une petite pièce de béton, la seule encore intacte.
Dans la cellule, portes et fenêtres subissent de grosses pressions. Des militaires maintiennent les ouvertures en espérant qu'elles ne cèdent pas. Pendant cinq heures, les membres de la cellule de crise retiennent leur souffle alors que l'ouragan ravage Saint-Martin.
A la préfecture de Saint-Martin, une cellule de crise est en place. Ils sont 23 personnes à préparer la coordination des secours. L'arrivée de l'ouragan est imminente. Regardez le reportage de France 2 :
Dans une petite pièce
L'œil du cyclone n'est pas encore passé sur l'île, que la préfecture est déjà soufflée. En une demi-heure, la pression est tellement forte que les baies vitrées ont explosé. "Pour moi, la préfecture était un lieu sûr, explique Anne Laubiès, préfète déléguée de Saint-Martin. C'est la raison pour laquelle la cellule de crise y était".Les 23 membres de la cellule vont alors se réfugier dans une petite pièce de béton, la seule encore intacte.
"D'ici là, nous serons tous morts"
À 5h45, le groupe envoie un message de détresse à la préfecture de Guadeloupe : "SOS. Mayday. Mayday. [...] Nous sommes en situation de danger imminent". "Il faut attendre l'œil du cyclone", leur répond-on. "D'ici là, nous serons tous morts", envoie alors le groupe.Dans la cellule, portes et fenêtres subissent de grosses pressions. Des militaires maintiennent les ouvertures en espérant qu'elles ne cèdent pas. Pendant cinq heures, les membres de la cellule de crise retiennent leur souffle alors que l'ouragan ravage Saint-Martin.