Un air de campagne électorale à Créteil au conservatoire Marcel Dadi samedi soir. Les élus sont en nombre à cette manifestation. Jean Noël Barrot, ministre du gouvernement d'Elisabeth Borne, des élus locaux, des parlementaires nationaux et européens ont présenté les actions de l'Union européenne pour leur territoire. Joël Destom membre du Conseil économique et social européen, Maud Petit, députée du Val-de-Marne Frantz Gumbs, député de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin, Thani Mohammed Soilihi, sénateur de Mayotte, Sandro Gozi, député européen et secrétaire général du parti démocrate européen. Ces élus sont intervenus à la tribune pour présenter l'action de l'Europe pour leur territoire.
Le député européen, après avoir orchestré avec succès plusieurs événements politiques aux Antilles et à Mayotte, a pris la parole au Conservatoire Marcel Dadi de Créteil pour explorer le thème crucial de "L'Europe et les Outremer". Dans un discours passionné, il a rappelé son rôle en tant que porte-parole des outre-mer, caractérisé son engagement à garantir que la législation européenne tienne compte des réalités spécifiques de ces territoires. Il a insisté sur l'importance de prendre en considération les spécificités locales et d'adapter les textes européens aux besoins particuliers des territoires ultramarins.
"Depuis mon arrivée au Parlement européen, j'ai souvent entendu affirmer que l'Union européenne est une entité abstraite, désintéressée des problématiques des citoyens européens, et encore moins des Ultramarins", a-t-il déclaré. Pour réfuter cette perception, l'élu a entrepris de présenter un catalogue d'informations spécialement conçu pour la diaspora des Outre-mer. Ce catalogue aspire à mettre en lumière les différentes actions entreprises par l'Union européenne en faveur des Ultramarins.
Au-delà des discours stériles, le député européen a cherché à établir un lien concret entre les politiques européennes et les préoccupations quotidiennes des Ultramarins. Il a partagé des exemples concrets d'initiatives et de mesures prises au niveau européen pour soutenir et améliorer la vie dans les territoires ultramarins.
La stratégie passe par l’école, par l’éducation, par la formation. Je fais venir des jeunes des lycées de toutes les régions, je parcours la France pour dire que les Outre-mer existent. C’est un investissement qui se fait sur des années. Construire une identité européenne ce n’est pas quelque chose d’aisée. Nous sommes ultra marins. Nous sommes français. Nous sommes caribéens pour certains, membres de l'océan Indien pour d'autres. Mayotte souhaite avoir une relation privilégiée avec la Mauritanie avec les pays, même comme les Comores, donc nous devons travailler pour faciliter ce dialogue et cette construction sur l'avenir de l'outre-mer et de l'Europe
Max Orville député européen