Ouverture officielle du 16e sommet de la Francophonie à Madagascar

Le 16e sommet de la Francophonie s'est ouvert, ce samedi 26 novembre, à Madagascar.
Une vingtaine de chefs d'Etat et de gouvernement sont réunis à Antananarivo, la capitale de Madagascar. Le 16e sommet de la Francophonie s'est ouvert ce samedi 26 novembre. Il sera notamment question de maintien de la paix et de lutte contre le terrorisme.
Le 16e sommet de la Francophonie s'est ouvert ce samedi 26 novembre à Antananarivo, la capitale de Madagascar, en présence d'une vingtaine de chefs d'Etat et de gouvernement qui devraient notamment discuter des questions de maintien de la paix et de lutte contre le terrorisme.

 
Dans son discours d'ouverture, le président de Madagascar a notamment appelé la Francophonie à "multiplier les initiatives pour un monde plus juste". "Les vagues migratoires en provenance d'Afrique auxquelles nous assistons actuellement exigent des reponses politiques inclusives", a-t-il ajouté.

Plusieurs discours

Le président français François Hollande ainsi que ses homologues tchadiens Idriss Deby et le premier ministre canadien Justin Trudeau prononcent également des discours à la tribune.
           

Après la passation de pouvoirs entre le Sénégal et Madagascar, les délégations devaient se réunir pour des travaux en plénière jusqu'à dimanche.
 

Les thèmes

Le large thème de ce sommet - Croissance partagée, développement responsable et conditions de stabilité du monde et de l'espace francophone - devrait laisser la place aux sujets d'actualité, à commencer par la lutte contre le terrorisme.

L'OIF

L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) regroupe 54 Etats membres, 23 observateurs et 3 membres dits associés. La Thaïlande qui fait partie des observateurs est cependant suspendue de l'OIF depuis le coup d'Etat de 2014. Selon l'OIF, près de 274 millions de personnes peuvent être définies comme francophones de façon certaine, dans le monde.
 

Madagascar qui accueille ce sommet pour la première fois avait été suspendu de l'OIF de 2009 à 2014, suite à un coup d'Etat de l'ex-président Andry Rajoelina qui avait conduit à une période d'instabilité politique. Une déclaration doit être signée dimanche pour clôturer ce sommet biennal.