Il y a comme un air de déjà-vu. Depuis quelques jours, les para athlètes prennent leurs quartiers dans le splendide village olympique devenu village paralympique juste avant le début des Jeux Paralympiques de Paris 2024, qui se tiennent du 28 août au 8 septembre. Quelques modifications ont été apportées pour que cette minicité située à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) puisse accueillir correctement les athlètes en situation de handicap.
Près de 4.400 sportifs et sportives sont attendus. Déjà, quelques délégations françaises ont commencé à arriver, comme l'équipe de France de basket fauteuil. Parmi ses membres, le Guadeloupéen Audrey Cayol, qui participe à ses deuxièmes Paralympiques... vingt ans après ses derniers Jeux (Athènes 2004).
On garde ces petits souvenirs, ces petits moments d'Athènes dans la tête. Une fois qu'on est dans le village Paris 2024, ça ressurgit comme si c'était hier.
Audrey Cayol, membre de l'équipe de France de basket fauteuil
Comme les para basketteurs, les joueurs de rugby fauteuil se sont aussi installés au village. Le Martiniquais Cédric Nankin, avec sa bonne humeur légendaire, veut croire aux chances de son équipe pour remporter ces Paralympiques. Il espère retrouver la même ferveur qu'a connu Paris lors des Jeux Olympiques entre le 26 juillet et le 11 août.
Je vois que, depuis les Jeux Olympiques, il y a eu 700.000 places qui ont été vendues pour les Paralympiques. Je pense que la mayonnaise a pris. Maintenant, on n'a plus qu'à livrer un beau spectacle.
Cédric Nankin, co-capitaine de l'équipe de France de rugby fauteuil
Au total, ils seront 14 para athlètes ultramarins à se lancer dans cette grande compétition internationale du handisport. Avec deux objectifs : glaner le plus de médailles possible, et faire vibrer les Français autant que lors des JO.