Le site de vente de produits antillais, la Maison des Antilles, a tenté l'expérience d'une boutique éphémère pour rencontrer ses clients et faire découvrir au plus grand nombre la cuisine traditionnelle antillaise. Une réussite telle qu'ils ont prolongé l'événement pour une semaine supplémentaire.
Du virtuel au réel. Voilà l'expérience tentée par l'équipe de la Maison des Antilles, site de vente en ligne de produits antillais, du 23 juillet au 5 août 2018. A l’entrée du pop-up store (magasin éphémère) du 28 rue Saint-Gilles (3ème arrondissement de Paris), Soraya, responsable marketing et communication s’engage dans une visite guidée du magasin. Leur toute première boutique physique.
D’habitude, c’est l’image de l’entreprise et sa représentation sur Internet qu’elle gère. Depuis deux semaines, vêtue de sa chemise blanche et de son tablier noir floqué du logo de la société, elle présente produits et marques aux clients, en arborant un large sourire. Et le succès est au rendez-vous.
Le choix du quartier n’a rien d’anodin. Au contraire. Yorrick Saint-Louis, qui a fondé la Maison des Antilles en 2011 alors qu’il était encore étudiant en école de commerce, s’en explique. "On aime promouvoir les produits, et le Marais est un bon compromis entre le côté huppé du 3ème arrondissement et les quartiers plus populaires du 11ème".
Ouvrir une boutique dans ce quartier, en plein coeur de Paris, leur a également permis de toucher une clientèle internationale, parmi laquelle de nombreux touristes qui, novices en matière de cuisine antillaise, ont finalement poussé la porte par curiosité. Face à eux, des produits de Guadeloupe et Martinique, principalement… mais aussi une petite sélection de Guyane et de La Réunion.
Non loin de là, la partie cave à alcools est celle qui connaît le plus grand succès. Dans le magasin éphémère, mais aussi et surtout sur le site Internet de la Maison des Antilles. La liqueur de coco Mami Micho, fabriquée par un producteur martiniquais qui utilise un lait de coco bio et des produits de son jardin, côtoie le rhum au safran de Guyane, le moelleux de banane et différentes sortes de punch. Au cœur de toutes ces bouteilles, trône l’élément phare de la boutique : le rhum pétillant Apollinaire. Un rhum fabriqué en Champagne selon la méthode champenoise, mais à une exception près : le raisin y est remplacé par de la canne à sucre.
La table aux alcools a du succès, certes, mais sa voisine n’a rien à lui envier. L’épicerie fine et ses références "premium" est composée de produits "de qualité supérieure à ce qui se fait en moyenne" selon Yorrick Saint-Louis. Des produits "sains et sans". Sans conservateurs, sans colorants, sans additifs, sans huile de palme, parfois même sans gluten, ou tout simplement des produits "complexes à travailler". Parmi ces produits haut de gamme, la chiquetaille de morue, de hareng-saur, de poulet ou de lambis, mais aussi de la terrine d’oursin, "le caviar de chez-nous" ponctue Soraya, originaire de la Martinique.
Une centaine de clients en presque deux semaines. Beau score pour cette société qui enregistre environ 3.000 commandes par an pour plusieurs centaines de milliers de visiteurs annuels sur le site Internet.
Au total, quatre personnes travaillent de manière permanente pour la Maison des Antilles. Leur seule expérience de boutique physique jusqu’ici, c’était le stand de 15m² qu’ils tiennent chaque année depuis 2012 à la Foire de Paris. C’est d’ailleurs en se basant sur cette expérience qu’ils ont tenté l’ouverture de ce magasin. Et la réussite rencontrée donne d’ores et déjà des idées à Yorrick Saint-Louis.
Des produits de qualité, très prisés, dont certaines marques sont vendues quasi-exclusivement par la Maison des Antilles.
Leur sélection, elle, n’obéit jamais au même schéma. Parfois la société démarche des producteurs, mais le plus souvent, ce sont les marques elles-mêmes qui envoient des échantillons pour se faire connaître. Ce qui ne change pas, c'est le temps et le soin pris pour goûter tout ce qui est reçu. "On prend le temps de bien tout regarder parce qu’on veut laisser la chance à tous les produits."
Après 7 ans d'existence pour la Maison des Antilles, et autant de dégustations, il n’y a pas un produit que Yorrick Saint-Louis dit préférer à d’autres. "Je les aime tous, je ne peux pas choisir" sourit-il avant d’avouer, malgré tout, son affection pour la liqueur de coco Mamie Micho, "le fournisseur a fait son école avec mon grand-frère et je ne m’en suis rendu compte que récemment."
D’habitude, c’est l’image de l’entreprise et sa représentation sur Internet qu’elle gère. Depuis deux semaines, vêtue de sa chemise blanche et de son tablier noir floqué du logo de la société, elle présente produits et marques aux clients, en arborant un large sourire. Et le succès est au rendez-vous.
« On a décidé de tenter l’expérience d’un point de vente physique. Ça s’est très bien passé, donc nous avons décidé de prolonger sur une semaine supplémentaire. »
Le choix du quartier n’a rien d’anodin. Au contraire. Yorrick Saint-Louis, qui a fondé la Maison des Antilles en 2011 alors qu’il était encore étudiant en école de commerce, s’en explique. "On aime promouvoir les produits, et le Marais est un bon compromis entre le côté huppé du 3ème arrondissement et les quartiers plus populaires du 11ème".
Ouvrir une boutique dans ce quartier, en plein coeur de Paris, leur a également permis de toucher une clientèle internationale, parmi laquelle de nombreux touristes qui, novices en matière de cuisine antillaise, ont finalement poussé la porte par curiosité. Face à eux, des produits de Guadeloupe et Martinique, principalement… mais aussi une petite sélection de Guyane et de La Réunion.
Du traditionnel haut de gamme
Visite engagée. A l’entrée, une zone traiteur, assurée par ZeVyand, propose quatre plats cuisinés : colombo de poulet au riz blanc, riz au curcuma accompagné de poitrine fumée et d’un rougail de tomates, osso bucco au lait de coco et au gratin d’aubergines grillées. Enfin, un gratin de bananes jaunes et ses ailes de dindes grillées.Non loin de là, la partie cave à alcools est celle qui connaît le plus grand succès. Dans le magasin éphémère, mais aussi et surtout sur le site Internet de la Maison des Antilles. La liqueur de coco Mami Micho, fabriquée par un producteur martiniquais qui utilise un lait de coco bio et des produits de son jardin, côtoie le rhum au safran de Guyane, le moelleux de banane et différentes sortes de punch. Au cœur de toutes ces bouteilles, trône l’élément phare de la boutique : le rhum pétillant Apollinaire. Un rhum fabriqué en Champagne selon la méthode champenoise, mais à une exception près : le raisin y est remplacé par de la canne à sucre.
La table aux alcools a du succès, certes, mais sa voisine n’a rien à lui envier. L’épicerie fine et ses références "premium" est composée de produits "de qualité supérieure à ce qui se fait en moyenne" selon Yorrick Saint-Louis. Des produits "sains et sans". Sans conservateurs, sans colorants, sans additifs, sans huile de palme, parfois même sans gluten, ou tout simplement des produits "complexes à travailler". Parmi ces produits haut de gamme, la chiquetaille de morue, de hareng-saur, de poulet ou de lambis, mais aussi de la terrine d’oursin, "le caviar de chez-nous" ponctue Soraya, originaire de la Martinique.
Laisser sa chance au produit
Une centaine de références sont présentées, soit un dixième seulement de ce qui est proposé à la vente sur le site Internet. Évidemment, les heureuses élues ont fait l’objet d’une rigoureuse sélection, parmi les meilleures ventes. Et elles ont plu. "Ça a bien marché. Si j’avais pu, j’aurais prolongé une semaine de plus. Pas de raison d’arrêter."Une centaine de clients en presque deux semaines. Beau score pour cette société qui enregistre environ 3.000 commandes par an pour plusieurs centaines de milliers de visiteurs annuels sur le site Internet.
Au total, quatre personnes travaillent de manière permanente pour la Maison des Antilles. Leur seule expérience de boutique physique jusqu’ici, c’était le stand de 15m² qu’ils tiennent chaque année depuis 2012 à la Foire de Paris. C’est d’ailleurs en se basant sur cette expérience qu’ils ont tenté l’ouverture de ce magasin. Et la réussite rencontrée donne d’ores et déjà des idées à Yorrick Saint-Louis.
On va certainement reproduire l’expérience en fin d’année, notre plus grosse période. La boutique sera davantage tournée vers les produits incontournables de Noël, comme le jambon de Paris que tout le monde recherche.
Des produits de qualité, très prisés, dont certaines marques sont vendues quasi-exclusivement par la Maison des Antilles.
Leur sélection, elle, n’obéit jamais au même schéma. Parfois la société démarche des producteurs, mais le plus souvent, ce sont les marques elles-mêmes qui envoient des échantillons pour se faire connaître. Ce qui ne change pas, c'est le temps et le soin pris pour goûter tout ce qui est reçu. "On prend le temps de bien tout regarder parce qu’on veut laisser la chance à tous les produits."
Après 7 ans d'existence pour la Maison des Antilles, et autant de dégustations, il n’y a pas un produit que Yorrick Saint-Louis dit préférer à d’autres. "Je les aime tous, je ne peux pas choisir" sourit-il avant d’avouer, malgré tout, son affection pour la liqueur de coco Mamie Micho, "le fournisseur a fait son école avec mon grand-frère et je ne m’en suis rendu compte que récemment."