Ils ont "entre 20 et 40 ans" et sont plus la plupart sans antécédents judiciaires. Plus de cent personnes ont été interpellées et onze placées en détention à la suite des pillages commis à Saint-Martin, après le passage dévastateur de l'ouragan Irma.
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Plus de cent personnes ont été interpellées et onze placées en détention à la suite des pillages commis à Saint-Martin, après le passage dévastateur de l'ouragan Irma, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Basse-Terre.
Pour les 56 procédures traitées par la nouvelle chaîne pénale de Saint-Martin depuis le 10 septembre 2017, qui concernaient les 105 interpellés, "les réponses pénales ont été modulées en fonction de l'objet du vol", a ajouté le procureur.
Les condamnés ont écopé de trois mois avec sursis à un an d'emprisonnement ferme. Quatre ont été maintenus en détention, portant à huit le nombre d'individus encore incarcérés pour des pillages.
Un chef de dépôt a été condamné, mardi, à "six mois de prison ferme" pour avoir cambriolé le dépôt de son entreprise et dérobé "des verres, des bouteilles d'alcool, du champagne". Il avait "chargé le matériel volé dans des camions frigorifiques de l'entreprise".
Concernant les préjudices moins importants, 45 mis en cause devront comparaître devant le tribunal correctionnel, à Saint-Martin, les 14 décembre 2017, 25 janvier et 15 février 2018, pour des "vols dans des locaux commerciaux". Quarante-cinq autres mis en cause ont fait l'objet "d'alternatives aux poursuites" pour principalement des vols avec faible préjudice. Ces personnes, sans antécédent judiciaire, devront effectuer des "travaux de nettoyage de l'île".
Certaines marchandises volées ont déjà été restituées à leurs propriétaires, a par ailleurs indiqué Samuel Finielz.
Tous types de profils
Ces pilleurs présumés au nombre de "105" ont "tous types de profils", la plupart étant des hommes "entre 20 et 40 ans", sans antécédents judiciaires et ayant opéré des "vols d'opportunité dans des magasins éventrés", a indiqué le procureur de la République de Basse-Terre, Samuel Finielz. Huit mineurs figurent parmi les interpellés.Pour les 56 procédures traitées par la nouvelle chaîne pénale de Saint-Martin depuis le 10 septembre 2017, qui concernaient les 105 interpellés, "les réponses pénales ont été modulées en fonction de l'objet du vol", a ajouté le procureur.
Avec armes
Sur "onze personnes" écrouées suite aux pillages, sept ont été jugées et condamnées en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Basse-Terre. Toutes ont été interpellées "en possession d'armes à feu" ou "alors qu'elles commettaient des vols dans des locaux commerciaux ou en possession de marchandises volées".Les condamnés ont écopé de trois mois avec sursis à un an d'emprisonnement ferme. Quatre ont été maintenus en détention, portant à huit le nombre d'individus encore incarcérés pour des pillages.
Un chef de dépôt a été condamné, mardi, à "six mois de prison ferme" pour avoir cambriolé le dépôt de son entreprise et dérobé "des verres, des bouteilles d'alcool, du champagne". Il avait "chargé le matériel volé dans des camions frigorifiques de l'entreprise".
Des faits graves
Samuel Finielz a déploré des "faits particulièrement graves", d'autant plus que "l'Etat avait besoin" de ces camions pour distribuer des denrées aux sinistrés. Parmi les faits les plus graves, un homme de 28 ans a été mis en examen et écroué pour "recel en bande organisée et vols aggravés".Concernant les préjudices moins importants, 45 mis en cause devront comparaître devant le tribunal correctionnel, à Saint-Martin, les 14 décembre 2017, 25 janvier et 15 février 2018, pour des "vols dans des locaux commerciaux". Quarante-cinq autres mis en cause ont fait l'objet "d'alternatives aux poursuites" pour principalement des vols avec faible préjudice. Ces personnes, sans antécédent judiciaire, devront effectuer des "travaux de nettoyage de l'île".
Des marchandises restituées
Deux personnes qui détenaient des armes de catégorie B "sur des barrages d'auto-défense", érigés par des riverains à l'entrée de résidences, ont été libérés "après notification d'une date de convocation et saisie de l'arme".Certaines marchandises volées ont déjà été restituées à leurs propriétaires, a par ailleurs indiqué Samuel Finielz.