Sur la plage abandonnée, coquillages, crustacés...et plastique

Les sacs en plastique finissent le plus souvent dans la mer et sont avalés par les tortues
Un Atlas du plastique a été publié par la Fondation Heinrich Böll et le mouvement Break free from plastic qui réunit 1800 associations environnementales. Un document qui analyse les causes et les effets de l’omniprésence de cette matière -issue du pétrole- dans nos vies et les écosystèmes.
 
Du plastique, partout, et seulement 10% est recyclé, sur les 9,2 milliards de tonnes produites depuis son invention. On en trouve dans les smartphones, les voitures, les vêtements et surtout pour un gros tiers dans les emballages, très souvent à usage unique. L'Atlas du plastique (lien par ici) dresse un état des lieux sans concession sur cette question. 
 

Les océans de plastique

Avantage et inconvénient, le plastique dure longtemps et met du temps à se dégrader : ses répercussions sur l’environnement ne sont plus un secret : 10 millions de tonnes sont déversées dans les océans par an (soit l’équivalent d’un camion toutes les minutes), les sols et les eaux intérieures sont touchées, jusqu’à l’air que nous respirons pollué par l’extraction, la fabrication, l’utilisation et la gestion des déchets.
 
 

Conséquences sur la santé

Mais les conséquences sur la santé humaine sont moins connues : un contact quotidien avec les substances hormono-actives présentes dans les plastiques peut entraîner l’hyperactivité, un déficit de l’attention, de l’asthme, de l’obésité ou une puberté précoce chez l’enfant. L’adulte pourra développer des cancers, une stérilité ou des troubles de la thyroïde par exemple.

Si l’industrie pétrochimique affiche des objectifs de croissance pour l’avenir, l’Atlas montre les limites des techniques de traitement des déchets : il faut endiguer la marée à la source, c’est-à-dire réduire la production et la consommation de plastique.

Regardez la vidéo mise en ligne par la Fondation Heinrich Böll :