Podcast "Mon prénom" saison 2: Pélagie Serge, Asmahani, Pesamino, Gabrielle et Albert

Chaque semaine, de nouvelles histoires à écouter à partir de prénoms venus d'horizons divers. Prénoms qui disent la vie intime et familiale et racontent aussi l’histoire des Outre-mer. Apprenez leurs origines, les choix effectués par les parents et les conséquences pour les enfants prénommés !

Parmi les 70 prénoms qui font les saisons 1 et 2 du podcast « Mon prénom », il n’est pas rare qu’il y en ait finalement attribués en dépit de la décision initiale. Explication : après bien des hésitations, les parents s’entendent sur un prénom mais avant d’atteindre les registres de l’état civil, celui-ci aura été modifié littéralement en cours de route. 
Fut un temps, c’était systématiquement le père qui, immédiatement après la naissance de l’enfant, le déclarait à la mairie. C’est donc lui qui avait tout pouvoir sur le choix du prénom à inscrire. 

Au (pré)nom du père 

Dans plusieurs cas, lors des histoires contées par les interlocuteurs de « Mon prénom », la volonté paternelle s’est ainsi révélée toute-puissante. Le second prénom est subitement devenu le premier ou bien le prénom a carrément été modifié selon le désir du seul père. Voire encore, c’est le propre prénom du père qui a pris le pas, histoire de s’assurer une forme de postérité ou d’éternité de père en fils (ou de père en fille, celle-ci pouvant hériter de la version féminisée du prénom paternel…). Un grand classique notamment aux Antilles, fut un temps, "an tan lontan". 
Et à n’en pas douter, aujourd’hui encore, la tentation doit être encore bien présente, pour qui se retrouve devant le bureau de l’état civil,  de jouir et d’abuser de ce pouvoir de (pré)nommer !…

Cette semaine, découvrez les histoires de Pélagie Serge, d’Asmahani, de Gabrielle, d’Albert et de Pesamino.  

Le prénom de Pesamino est une évolution wallisienne du prénom français Benjamin. Pesamino a eu 6 filles et nous raconte comment s'est fait le choix de leurs prénoms.

Le prénom d'Asmahani n'est pas si répandu que ça à Mayotte. Le "i" final ne se prononce pas mais, petite, elle y tenait beaucoup ! Aujourd'hui, elle adore ce que signifie son prénom.

On l'a longtemps appelé simplement "Serge". C'est sa mère biologique qui voulait lui donner ce prénom "Pélagie". Et c'est à la mort de celle-ci que le réalisateur a décidé de mettre ce prénom original en avant.

Gabrielle doit son prénom à l'une de ses grand-tantes. Entre la Martinique et l'Hexagone, elle a "souffert" des chansons accolées à son prénom. Des chansons beaucoup trop entendues !

Albert a hérité son prénom de son père venu jadis de Sainte-Lucie en Martinique. Albert a pour lui une admiration sans bornes et l'un de ses fils porte aussi ce prénom !

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